Jacques TAHUREAU (1527-1555)
En quel fleuve aréneux…
Poitiers, Marnef et Bouchet, 1554 [Paris, 1870].

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Tahu­reau

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recol­lec­tion
(vers 1-11 → 12-13)

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d’où proviennent les beautés de la dame : fleuve, ciel, mer, jardin, rocher, Sabée

 

ouvrir sur Gallica : Sonnets, XI, pp. 12-13.

En quel fleuve areneux jaunement s’écouloit
L’or qui blondist si bien les cheveux de madame?
Et du brillant éclat de sa jumelle flâme,
Tout astre surpassant, quel haut ciel s’emperloit?

Mais quelle riche mer le coral receloit
De cette belle levre, où mon desir s’affame?
Mais en quel beau jardin la rose qui donne ame
A ce teint vermeillet au matin s’étaloit?

Quel blanc rocher de Pare, en ettoffe marbrine
Ha tant bien montagné cette plaine divine?
Quel parfum de Sabée ha produit son odeur?

O trop heureux le fleuve, heureux ciel, mer heureuse,
Le jardin, le rocher, la Sabée odoreuse,
Qui nous ont enlustré le beau de son honneur.

On peut cliquer sur certains mots pour voir les épithètes de Maurice de La Porte
 
 

En quel fleuve areneux jaunement s’écouloit
L’or qui blondist si bien les cheveux de madame?
Et du brillant éclat de sa jumelle flâme,
Tout astre surpassant, quel haut ciel s’emperloit?

Mais quelle riche mer le coral receloit
De cette belle levre, où mon desir s’affame?
Mais en quel beau jardin la rose qui donne ame
A ce teint vermeillet au matin s’étaloit?

Quel blanc rocher de Pare, en ettoffe marbrine
Ha tant bien montagné cette plaine divine?
Quel parfum de Sabée ha produit son odeur?

O trop heureux le fleuve, heureux ciel, mer heureuse,
Le jardin, le rocher, la Sabée odoreuse,
Qui nous ont enlustré le beau de son honneur.

 

En ligne le 01/09/19.
Dernière révision le 02/09/22.