Main,
douce
main,
mollette
et
ivoyrine,
Qui de tes doigts
longuettement
mignardz
Fais honte
à ceux que richement éparz
L’Aube
découvre en sa
clarté
rosine ;
Main
qui m’enlasse, humainement
divine,
De mille neuz
doucement fretillardz,
Trop plus étroit que la
corde
et les dars
Du foible-fort
Enfant
de la Cyprine ;
Main
dont mes pleurs
j’ay esté apaisant,
Et qu’halenant, baisant et rebaisant,
J’ay attiedie en mes
bouillantes
larmes ;
Main
qui me tiens esclave
librement,
Las ! guide-moy au lieu où franchement
Je sois
vainqueur
de tes
douces
alarmes !
Main,
douce
main,
mollette
et
ivoyrine,
Qui de tes doigts
longuettement
mignardz
Fais honte
à ceux que richement éparz
L’Aube
découvre en sa
clarté
rosine ;
Main
qui m’enlasse, humainement
divine,
De mille neuz
doucement fretillardz,
Trop plus étroit que la
corde
et les dars
Du foible-fort
Enfant
de la Cyprine ;
Main
dont mes pleurs
j’ay esté apaisant,
Et qu’halenant, baisant et rebaisant,
J’ay attiedie en mes
bouillantes
larmes ;
Main
qui me tiens esclave
librement,
Las ! guide-moy au lieu où franchement
Je sois
vainqueur
de tes
douces
alarmes !
En ligne le
23/06/17.
Dernière révision le 10/04/23.