QUi comptera les fleurs de la saison nouvelle,
Ou du
ciel
azuré
les célestes
flambeaux,
Qui comptera la bande écaillée
des eaux,
Ou celle qui en l’air
se soutient de son aile.
Qui comptera les grains d’une
cueillette belle,
Le feuillage
des bois,
les fruitages
nouveaux,
Le surgeon
plus fertil
des Indiens
joyaux,
Ou le nombre infini
de la race
immortelle.
Qui comptera le
poil
des hommes
plus chenus,
Somme qui comptera les atomes
menus,
Et le brillant
sablon
du libyque
rivage :
Celui-là comptera tant et
tant de beautés
Qu’on voit reluire en vous, en vous de tous
côtés
Qui êtes l’ornement
et gloire
de notre âge.
QUi comptera les fleurs de la saison nouvelle,
Ou du
ciel
azuré
les célestes
flambeaux,
Qui comptera la bande écaillée
des eaux,
Ou celle qui en l’air
se soutient de son aile.
Qui comptera les grains d’une
cueillette belle,
Le feuillage
des bois,
les fruitages
nouveaux,
Le surgeon
plus fertil
des Indiens
joyaux,
Ou le nombre infini
de la race
immortelle.
Qui comptera le
poil
des hommes
plus chenus,
Somme qui comptera les atomes
menus,
Et le brillant
sablon
du libyque
rivage :
Celui-là comptera tant et
tant de beautés
Qu’on voit reluire en vous, en vous de tous
côtés
Qui êtes l’ornement
et gloire
de notre âge.
En ligne le 03/12/05.
Dernière révision le 22/11/16.