Ma
Nymphe
a les yeux
verts,
son front
est un tableau
Où je vois peint Amour,
et les Grâces
pudiques :
Sa bouche
suave
épand mille odeurs
Arabiques,
Son chaste
sein
me semble un Paradis
nouveau.
Ses joues,
et sa lèvre,
ont le teint
frais,
et beau :
Son menton
est fossu, ses chants
sont Angéliques :
Puis son nom la préfère aux Dames magnifiques,
Qui sont Astres
menus
près d’un si grand
flambeau.
Elle n’a de semblable, et mon âme
éjouie
Laisse mon corps
perclus, et ma vue
éblouie,
Sitôt que j’aperçois son lustre nonpareil.
Aussi le Ciel
étant encourtiné de voiles,
J’ose bien à minuit
regarder les étoiles :
Mais je n’ose en plein jour
contempler ce Soleil.
Ma
Nymphe
a les yeux
verts,
son front
est un tableau
Où je vois peint Amour,
et les Grâces
pudiques :
Sa bouche
suave
épand mille odeurs
Arabiques,
Son chaste
sein
me semble un Paradis
nouveau.
Ses joues,
et sa lèvre,
ont le teint
frais,
et beau :
Son menton
est fossu, ses chants
sont Angéliques :
Puis son nom la préfère aux Dames magnifiques,
Qui sont Astres
menus
près d’un si grand
flambeau.
Elle n’a de semblable, et mon âme
éjouie
Laisse mon corps
perclus, et ma vue
éblouie,
Sitôt que j’aperçois son lustre nonpareil.
Aussi le Ciel
étant encourtiné de voiles,
J’ose bien à minuit
regarder les étoiles :
Mais je n’ose en plein jour
contempler ce Soleil.
En ligne le 18/10/08.
Dernière révision le 09/10/12.