Vautour. Passager, beccu, présagieux, insatiable, clairvoyant, affamé, charogneux, pillard, vilain, tardif, puissant, montagnard, avide, fameilleux ou famélique, étrange, pesant.
Le Vautour est un oiseau de rapine passager en Égypte, de grand corsage, d’un vol tardif, et qui a l’œil fort aigu. Il est plus connu en ce pays par sa peau et plume qu’autrement. Car les pelletiers ont accoutumé d’en faire pelisses pour mettre sur l’estomac débile. Il suit les champs à cause des corps morts, et prévoit par un singulier présage la mort de l’homme quelques jours devant qu’elle advienne. Pource qu’il ne peut voler de terre, il prend avantage en courant, ou bien se part de dessus une grosse butte. On dit qu’il vit jusques à 100 ans, et qu’il meurt de faim.
Maurice de LA PORTE, Les
Épithètes, 1571,
f° 272r° [Gallica, NUMM-50715, PDF_550]
(texte modernisé).
[Voir aussi Titye.]
[Voir aussi aigle, alouette, aronde ou arondelle, autour, autruche, busard, caille, cane ou canard, chardonneret, chat-huant, cigogne, colomb, colombe ou colombelle, coq, coq d’Inde, corbeau, corneille, coucou ou cocu, cygne, duc, épervier, faucon, grue, héron, hibou, linot ou linotte, martinet, milan, oie, oison, palombe, paon, passereau, passerelle ou passe, pélican, perdrix, perroquet, pie, pigeon, plongeon, poule, poussin, ramier, rossignol, sacre, tarin, tourte ou tourterelle, voir encore phénix.]
Vaultour. Passager, beccu, presagieus, insatiable, clair-voiant, affamé, charongneus, pillard, vilain, tardif, puissant, montaignard, auide, fameilleus ou famelique, estrange, pesant.
Le Vaultour est vn oiseau de rapine passager en Ægipte, de grand corsage, d’vn vol tardif, et qui a l’œil fort agu. Il est plus conneu en ce païs par sa peau & plume qu’autrement. Car les pelletiers ont accoustumé d’en faire pelices pour mettre sur l’estomach debile. Il suit les champs à cause des corps morts, & preuoit par vn singulier presage la mort de l’homme quelques iours deuant qu’elle aduienne. Pource qu’il ne peut voler de terre, il prend aduantage en courant, ou bien se part de dessus vne grosse butte. On dit qu’il vit iusques à 100. ans, & qu’il meurt de faim.
Maurice de LA PORTE, Les
Epithetes, 1571,
f° 272r° [Gallica, NUMM-50715, PDF_550]
(texte original).
[Voir aussi Titye.]
[Voir aussi aigle, alouette, aronde ou arondelle, autour, austruche, busard, caille, cane ou canart, chardonneret, chat-huan, cigogne, colomb, columbe ou columbelle, coq, coq d’Inde, corbeau, corneille, coucou ou cocu, cygne, duc, esperuier, faucon, grue, heron, hibou, linot ou linotte, martinet, milan, oie, oison, palombe, paon, passereau, passerelle ou passe, pelican, perdris, perroquet, pie, pigeon, plongeon, poule, poussin, ramier, rossignol, sacre, tarin, tourte ou tourterelle, voir encore phœnix.]
Liens
* On peut regarder en ligne sur Gallica les « portraits » coloriés du grand Vautour cendré et du moyen Vautour brun ou blanchâtre, dans les chapitres I et II du « second livre de la Nature des oiseaux de proie, tant de jour que de nuit », pp. 83-87 de L’Histoire de la nature des Oiseaux, avec leurs descriptions, et naïfs portraits retirés du naturel, de Pierre Belon, du Mans, publiée à Paris en 1555.
Les mêmes portraits du grand Vautour et du moyen Vautour, sans les couleurs, se voient au f° 9, r° et v° des Portraits d’Oiseaux enrichis de Quatrains, du même Pierre Belon, publiés à Paris en 1557.
* On peut aussi sur Gallica regarder et lire le « blason du Vautour », p. 32 du Blason des Oiseaux de Guillaume Gueroult, publié à Lyon en 1550.
Liens valides au 26/05/23.