««« vau­tour »»»

« vautour » dans :
Ron­sard
1553
~ Je voudrais être…
Le Poulchre
1587
~ À mon cruel tour­ment…
Ber­thrand
1599
~ Baigne-toi dans mon sang…

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¶ « d’un vautour le repas » (Ronsard), « celui-là » dont « le vautour avale » le cœur (Le Poulchre) : Titye
 

Vautour. Passa­ger, bec­cu, pré­sa­gieux, insa­tiable, clair­voyant, affa­mé, cha­ro­gneux, pil­lard, vi­lain, tar­dif, puis­sant, mon­ta­gnard, avide, fa­meil­leux ou fa­mé­lique, étrange, pe­sant.

Le Vautour est un oiseau de rapine pas­sa­ger en Égypte, de grand cor­sage, d’un vol tar­dif, et qui a l’œil fort aigu. Il est plus connu en ce pays par sa peau et plume qu’autre­ment. Car les pel­le­tiers ont accou­tu­mé d’en faire pelisses pour mettre sur l’esto­mac débile. Il suit les champs à cause des corps morts, et pré­voit par un sin­gu­lier pré­sage la mort de l’homme quelques jours devant qu’elle ad­vienne. Pource qu’il ne peut vo­ler de terre, il prend avan­tage en cou­rant, ou bien se part de des­sus une grosse butte. On dit qu’il vit jusques à 100 ans, et qu’il meurt de faim.

Maurice de LA PORTE, Les Épithètes, 1571,
f° 272r° [Gallica, NUMM-50715, PDF_550]
(texte modernisé).

[Voir aussi Titye.]

[Voir aussi aigle, alouette, aronde ou aron­delle, au­tour, au­truche, bu­sard, caille, cane ou ca­nard, char­don­ne­ret, chat-huant, ci­gogne, co­lomb, co­lombe ou co­lom­belle, coq, coq d’Inde, cor­beau, cor­neille, cou­cou ou cocu, cygne, duc, éper­vier, fau­con, grue, hé­ron, hi­bou, li­not ou li­notte, mar­ti­net, mi­lan, oie, oison, pa­lombe, paon, pas­se­reau, pas­se­relle ou passe, pé­li­can, per­drix, per­ro­quet, pie, pi­geon, plon­geon, poule, pous­sin, ra­mier, ros­si­gnol, sacre, ta­rin, tourte ou tour­te­relle, voir en­core phé­nix.]


 

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Vaultour. Passa­ger, bec­cu, pre­sa­gieus, insa­tiable, clair-voiant, affa­mé, cha­ron­gneus, pil­lard, vi­lain, tar­dif, puis­sant, mon­tai­gnard, auide, fameil­leus ou fa­me­lique, estrange, pe­sant.

Le Vaultour est vn oiseau de rapine pas­sa­ger en Ægipte, de grand cor­sage, d’vn vol tar­dif, et qui a l’œil fort agu. Il est plus conneu en ce païs par sa peau & plume qu’autre­ment. Car les pel­le­tiers ont accous­tu­mé d’en faire pelices pour mettre sur l’esto­mach debile. Il suit les champs à cause des corps morts, & pre­uoit par vn sin­gu­lier pre­sage la mort de l’homme quel­ques iours deuant qu’elle ad­uienne. Pource qu’il ne peut vo­ler de terre, il prend ad­uan­tage en cou­rant, ou bien se part de dessus vne grosse butte. On dit qu’il vit iusques à 100. ans, & qu’il meurt de faim.

Maurice de LA PORTE, Les Epithetes, 1571,
f° 272r° [Gallica, NUMM-50715, PDF_550]
(texte original).

[Voir aussi Titye.]

[Voir aussi aigle, alouette, aronde ou aron­delle, au­tour, aus­truche, bu­sard, caille, cane ou ca­nart, char­don­ne­ret, chat-huan, ci­gogne, co­lomb, co­lumbe ou co­lum­belle, coq, coq d’Inde, cor­beau, cor­neille, cou­cou ou cocu, cygne, duc, esper­uier, fau­con, grue, he­ron, hi­bou, li­not ou li­notte, mar­ti­net, mi­lan, oie, oi­son, pa­lombe, paon, pas­se­reau, pas­se­relle ou passe, pe­li­can, per­dris, per­ro­quet, pie, pi­geon, plon­geon, poule, pous­sin, ra­mier, ros­si­gnol, sacre, ta­rin, tourte ou tour­te­relle, voir en­core phœ­nix.]



 

Liens

* On peut regar­der en ligne sur Gallica les « por­traits » co­lo­riés du grand Vau­tour cen­dré et du moyen Vau­tour brun ou blan­châtre, dans les chapitres I et II du « second livre de la Na­ture des oiseaux de proie, tant de jour que de nuit », pp. 83-87 de L’His­toire de la na­ture des Oi­seaux, avec leurs des­crip­tions, et naïfs por­traits re­ti­rés du na­tu­rel, de Pierre Belon, du Mans, pu­bliée à Paris en 1555.

Les mêmes portraits du grand Vautour et du moyen Vautour, sans les couleurs, se voient au f° 9, r° et v° des Por­traits d’Oi­seaux en­ri­chis de Qua­trains, du même Pierre Belon, publiés à Paris en 1557.

* On peut aussi sur Gallica regar­der et lire le « blason du Vau­tour », p. 32 du Bla­son des Oi­seaux de Guil­laume Gue­roult, pu­blié à Lyon en 1550.

Liens valides au 26/05/23.