Perdrix. Chaude, friande, grièche, lascive, rusée, délicate ou délicieuse, bonne, roide, couarde, maillée. Le diminutif Perdereau ou Perdreau. Écarté, subit.
Pline raconte [en marge : Pline liv. 10 chap. 33] des choses incroyables de la grande lasciveté de cet oiseau, lequel couvre ses œufs d’une légère terre et menue, et ne les couvre jamais où il les aura premièrement faits, ni en un lieu qu’il tiendra suspect de trop grande fréquentation. Si l’oiseleur va droit contre son nid, la femelle contrefera l’errenée et la boiteuse, et fera un petit vol, et puis se lairra tomber, comme si elle avait une aile rompue pour amuser le chasseur après elle, et donner loisir aux Perdreaux de fuir, cependant, amusant par ces petits vols rompus les chasseurs, afin de les détourner du chemin de leurs nids. Quand la Perdrix n’a point de petits, et qu’elle n’est en crainte, elle se couche en une raie de charrue à la renverse, et se couvre d’une motte de terre, qu’elle tient avec ses ongles pour reposer à son aise. On dit qu’elle vit seize ans.
Maurice de LA PORTE, Les
Épithètes, 1571,
f° 201r° [Gallica, NUMM-50715, PDF_408]
(texte modernisé).
[Voir aussi aigle, alouette, aronde ou arondelle, autour, autruche, busard, caille, cane ou canart, chardonneret, chat-huant, cigogne, colomb, colombe ou colombelle, coq, coq d’Inde, corbeau, corneille, coucou ou cocu, cygne, duc, épervier, faucon, grue, héron, hibou, linot ou linotte, martinet, milan, oie, oison, palombe, paon, passereau, passerelle ou passe, pélican, perroquet, pie, pigeon, plongeon, poule, poussin, ramier, rossignol, sacre, tarin, tourte ou tourterelle, vautour ; voir encore phénix.]
Perdris. Chaude, friande, griesche, lasciue, rusee, delicate ou delitieuse, bonne, roide, couarde, maillee. Le dim. Perdereau ou Perdreau. Escarté, subit.
Pline raconte [en marge : Pline liu. 10. chap. 33] des choses incroiables de la grande lasciueté de cet oiseau, lequel couure ses œufs d’vne legere terre & menuë, & ne les couure iamais ou il les aura premierement faits, ni en vn lieu qu’il tiendra suspect de trop grande frequentation. Si l’oiseleur va droit contre son nid, la femelle contrefera l’errenee & la boiteuse, & fera vn petit vol, & puis se lairra tomber, comme si elle auoit vne aile rompue pour amuser le chasseur apres elle, & donner loisir aux Perdreaus de fuir, ce pendant, amusant par ces petis vols rompus les chasseurs, afin de les destourner du chemin de leurs nids. Quand la Perdris n’a point de petis, & qu’elle n’est en crainte, elle se couche en vne raie de charrue à la renuerse, & se couure d’vne motte de terre, qu’elle tient auec ses ongles pour reposer à son aise. On dict qu’elle vit seize ans.
Maurice de LA PORTE, Les
Epithetes, 1571,
f° 201r° [Gallica, NUMM-50715, PDF_408]
(texte original).
[Voir aussi aigle, alouette, aronde ou arondelle, autour, austruche, busard, caille, cane ou canart, chardonneret, chat-huan, cigogne, colomb, columbe ou columbelle, coq, coq d’Inde, corbeau, corneille, coucou ou cocu, cygne, duc, esperuier, faucon, grue, heron, hibou, linot ou linotte, martinet, milan, oie, oison, palombe, paon, passereau, passerelle ou passe, pelican, perroquet, pie, pigeon, plongeon, poule, poussin, ramier, rossignol, sacre, tarin, tourte ou tourterelle, vaultour ; voir enfin phœnix.]
Liens
* On peut regarder en ligne sur Gallica un « portrait de la Perdrix rouge » et un « portrait de la Perdrix grise », f° 62r°v° des Portraits d’Oiseaux enrichis de Quatrains de Pierre Belon, parus en 1557.
Liens valides au 01/04/19.