Perroquet. Babillard, siffleux, mignon, peinturé, beccu, indien, vert, blandissant, royal, azuré, beau, gentil, étrange ou étranger, rare, affété, plaisant, chansonnier, ennemi du serpent, aime-vin.
Cet oiseau vient des Indes, et a son pennage entièrement vert, hormis un collier de plumes rouges, vermillonnées, qui lui embrasse le col. Il contrefait la parole de l’homme, et dit tout ce qu’on lui apprend. Pareillement il aime fort le vin, et est plaisant quand il a bu. Il a la tête aussi dure que le bec, de sorte que quand on l’apprend à parler, on lui bat la tête avec une broche de fil d’archal ou de fer, autrement il ne sentirait les coups. Prenant son vol en bas, il s’agrafe avec son bec, et s’y appuie pour décharger d’autant ses jambes qu’il a fort faibles. Au surplus le Perroquet est fort industrieux à faire son nid, pour s’assurer du serpent qui lui est ennemi.
Maurice de LA PORTE, Les
Épithètes, 1571,
f° 194v° [Gallica, NUMM-50715, PDF_395]
(texte modernisé).
[Voir aussi papegai et aigle, alouette, aronde ou arondelle, autour, autruche, busard, caille, cane ou canard, chardonneret, chat-huant, cigogne, colomb, colombe ou colombelle, coq, coq d’Inde, corbeau, corneille, coucou ou cocu, cygne, duc, épervier, faucon, grue, héron, hibou, martinet, milan, oie, oison, palombe, paon, passereau, passerelle ou passe, pélican, perdrix, pie, pigeon, plongeon, poule, poussin, ramier, rossignol, sacre, tarin, tourte ou tourterelle, vautour ; voir encore phénix.]
Parroquet ou Perroquet. Babillard, sifleus, mignon, peinturé, beccu, indien, verd, blandissant, roial, azuré, beau, gentil, estrange ou estranger, rare, affetté, plaisant, chansonnier, ennemi du serpent, aime-vin.
Cet oiseau vient des Indes, & a son pennage entierement verd, hors-mis vn colier de plumes rouges, vermillonnees, qui lui embrasse le col. Il contrefait la parolle de l’homme, & dit tout ce qu’on lui apprent. Pareillement il aime fort le vin, & est plaisant quand il a beu. Il a la teste aussi dure que le bec, de sorte que quand on l’apprend à parler, on lui bat la teste auec vne broche de fil d’archal ou de fer, autrement il ne sentiroit les coups. Prenant son vol en bas, il s’agraffe auec son bec, & s’i appuie pour descharger d’autant ses iambes qu’il a fort foibles. Au surplus le Parroquet est fort industrieus à faire son nid, pour s’asseurer du serpent qui lui est ennemi.
Maurice de LA PORTE, Les
Epithetes, 1571,
f° 194v° [Gallica, NUMM-50715, PDF_395]
(texte original).
[Voir aussi papegai et aigle, alouette, aronde ou arondelle, autour, austruche, busard, caille, cane ou canart, chardonneret, chat-huan, cigogne, colomb, columbe ou columbelle, coq, coq d’Inde, corbeau, corneille, coucou ou cocu, cygne, duc, esperuier, faucon, grue, heron, hibou, martinet, milan, oie, oison, palombe, paon, passereau, passerelle ou passe, pelican, perdris, pie, pigeon, plongeon, poule, poussin, ramier, rossignol, sacre, tarin, tourte ou tourterelle, vaultour ; voir encore phœnix.]
Liens
* On peut regarder en ligne sur Gallica un « portrait » du « grand Papegaut » et un « portrait » du « petit Perroquet vert à la queue longue », et lire « Des Papegaux, et Perroquets », chapitre XII du « sixième livre de la Nature des oiseaux qu’on trouve viander indifféremment en tous lieux », pp. 296-298 de L’Histoire de la nature des Oiseaux, avec leurs descriptions, et naïfs portraits retirés du naturel, de Pierre Belon, du Mans, publiée à Paris en 1555.
Les mêmes portrait du Perroquet grand et portrait du Perroquet vert, sans les couleurs, se voient au f° 73r°v° des Portraits d’Oiseaux enrichis de Quatrains, du même Pierre Belon, publiés à Paris en 1557.
Liens valides au 01/04/19.