Corbeau ou Corbin. Noir, grailleux, affamé, charogneux, croailleux, enroué, jasard, croceux, ravissant, famélique, malheureux ou malencontreux, oiseau, [virgule erronée ?] magique, ancien.
Pline allègue [dans la marge : Livre 7 chap. 48] qu’Hésiode dit qu’une Corneille vit neuf fois autant que l’homme, et que le Cerf vit autant quatre fois que la Corneille, et le Corbeau trois fois autant que le Cerf. Au surplus les Corbeaux seuls entre tous oiseaux connaissent bien qu’ils portent désastre.
Maurice de LA PORTE, Les
Épithètes, 1571,
f° 67r°v° [Gallica, NUMM-50715, PDF_140_141]
(texte modernisé).
[Voir aussi aigle, alouette, aronde ou arondelle, autour, autruche, busard, caille, cane ou canard, chardonneret, chat-huant, cigogne, colomb, colombe ou colombelle, coq, coq d’Inde, coucou ou cocu, cygne, duc, épervier, faucon, grue, héron, hibou, linot ou linotte, martinet, milan, oie, oison, palombe, paon, passereau, passerelle ou passe, pélican, perdrix, perroquet, pie, pigeon, plongeon, poule, poussin, ramier, rossignol, sacre, tarin, tourte ou tourterelle, vautour ; voir encore phénix.]
Corbeau ou Corbin. Noir, grailleus, affamé, charongneus, croailleus, enroüé, iasart, croceus, rauissant, famelique, malheureus ou malencontreus, oiseau, [virgule erronée ?] magique, ancien.
Pline allegue [dans la marge : Liure 7. chap. 48.] qu’Hesiode dit qu’vne Corneille vit neuf fois autant que l’homme, & que le Cerf vit autant quatre fois que la Corneille, & le Corbeau trois fois autant que le Cerf. Ausurplus les Corbeaus seuls entre tous oiseaus connoissent bien qu’ils portent desastre.
Maurice de LA PORTE, Les
Epithetes, 1571,
f° 67r°v° [Gallica, NUMM-50715, PDF_140_141]
(texte original).
[Voir aussi aigle, alouette, aronde ou arondelle, autour, austruche, busard, caille, cane ou canart, chardonneret, chat-huan, cigogne, colomb, columbe ou columbelle, coq, coq d’Inde, coucou ou cocu, cygne, duc, esperuier, faucon, grue, heron, hibou, linot ou linotte, martinet, milan, oie, oison, palombe, paon, passereau, passerelle ou passe, pelican, perdris, perroquet, pie, pigeon, plongeon, poule, poussin, ramier, rossignol, sacre, tarin, tourte ou tourterelle, vaultour ; voir encore phœnix.]
Liens
* On peut regarder en ligne sur Gallica un « portrait » du Corbeau, et lire « Du Corbeau », chapitre premier du « sixième livre de la Nature des oiseaux qu’on trouve viander indifféremment en tous lieux », pp. 279-281 de L’Histoire de la nature des Oiseaux, avec leurs descriptions, et naïfs portraits retirés du naturel, de Pierre Belon, du Mans, publiée à Paris en 1555.
Le même portrait du Corbeau, sans les couleurs, se voit au f° 67v° des Portraits d’Oiseaux enrichis de Quatrains, du même Pierre Belon, publiés à Paris en 1557.
* On peut aussi sur Gallica regarder et lire le « blason du Corbeau », p. 6 du Blason des Oiseaux de Guillaume Gueroult, publié à Lyon en 1550.
* On peut lire la traduction du chapitre sur l’âge du corbeau (livre VII, chap. XLVIII) de l’Histoire naturelle de Pline, dans l’édition d’Émile Littré de 1848, sur le site de la Bibliothèque InterUniversitaire de Médecine (BIUM).
Liens valides au 01/04/19.