Phénix. Unique, peinturé, immortel, noble, luisant, doré, unique oiseau, timbré, vif, égyptien, vieil, ailé, phébéan, crêté.
Le Phénix est l’oiseau unique, et le plus noble entre tous les oiseaux du monde : On dit qu’il est grand comme un aigle, reluisant comme or autour du col, et a les autres parties de la couleur de pourpre, la queue bleue entrelacée d’autres plumes qui sont comme roses, sur la tête des crêtes, et comme d’un bouquet de plumes : Quand il est vieil il fait son nid de casses et de branches d’encens, le remplissant d’odeurs, puis meurt dessus, et après de ses os et moelles naît premièrement comme un ver, duquel se fait un poulet. Cet oiseau vit 660 ans, et est sacré à Phébus.
Maurice de LA PORTE, Les
Épithètes, 1571,
f° 204v° [Gallica, NUMM-50715, PDF_415]
(texte modernisé).
Phénix est un oiseau décrit par Pline au second chapitre de son Xe livre, toutefois il en parle comme d’une chose fabuleuse.
Jean MARTIN, L’Arcadie
de Messire Jacques Sannazar,
mise d’Italien en Français,
1544, « Exposition de
plusieurs mots contenus en ce livre, dont
l’intelligence n’est
commune »,
f° 129r° [Gallica, NUMM-110564, PDF_257]
(texte modernisé).
Phœnix. Vnique, peinturé, immortel, noble, luisant, doré, vniqu’oiseau, tymbré, vif, ægiptien, vieil, ailé, phebean, cresté.
Le Phœnix est l’oiseau vnique, & le plus noble entre tous les oiseaus du monde : On dit qu’il est grand comme vn aigle, reluisant comme or autour du col, & a les autres parties de la couleur de pourpre, la queuë bleuë entre-lacee d’autres plumes qui sont comme roses, sur la teste des crestes, & comme d’vn bouquet de plumes : Quand il est vieil il fait son nid de casses & de branches d’encens, le remplissant d’odeurs, puis meurt dessus, & apres de ses oz & moelles naist premierement comme vn ver, duquel se fait vn poulet. Cet oiseau vit 660. ans, & est sacré à Phœbus.
Maurice de LA PORTE, Les
Epithetes, 1571,
f° 204v° [Gallica, NUMM-50715, PDF_415]
(texte original).
Phenix est un oyseau descript par Pline au second chapitre de son X. liure, touteffois il en parle comme d’une chose fabuleuse.
Iehan MARTIN,
L’Arcadie de Messire Iaques
Sannazar,
mise d’Italien en Francoys,
1544, « Exposition de
plusieurs motz contenuz en ce liure, dont
l’intelligence n’est
commune »,
f° 129r° [Gallica, NUMM-110564, PDF_257]
(texte original).
Liens
* On peut regarder et lire en ligne sur Gallica un premier portrait du Phénix, puis un second portrait du « Phénix selon que le vulgaire a coutume de le portraire », aux ff. 23r°-24r° des Portraits d’Oiseaux enrichis de Quatrains de Pierre Belon, parus en 1557.
* On peut aussi regarder et lire le « blason du Phénix », p. 1 du Blason des Oiseaux de Guillaume Gueroult, publié à Lyon en 1550.
Liens valides au 28/12/22.