««« Scy­thes »»»

« Scythe » ou « Scythes » dans :
Magny
1557
~ Ces beaux che­veux dorés…
Ron­sard
1567
~ Ô doux par­ler…
Boyssières
1579
~ L’Alle­mand, l’Espa­gnol…
Tami­sier
1587
~ De fer, de feu, de sang…

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Scythes ou Scythois. Bar­bares, puis­sants, bel­li­queux, aime-sang, cruels, in­domp­tables, en­gla­cés, fa­rouches, va­ga­bonds, sau­vages, froids, cham­pêtres, la­bo­rieux, étranges, ro­bustes.

Cette nation qui est forte de corps à mer­veilles, se plaît du tout au tra­vail et à la guerre. Jadis les Scythes n’étaient point divi­sés, pource qu’ils ne culti­vaient les champs, et n’avaient aucune demeu­rance cer­taine : mais vaguaient par lieux inha­bi­tés, menant devant eux leur bétail. Ils traî­naient leurs femmes et enfants sur des cha­riots, et sans être sujets à quelque loi fai­saient la jus­tice d’eux-mêmes. Le plus grief crime entre eux était le lar­cin, pource que tout leur bien n’était gar­dé. Contre les froids et gelées ils s’ar­maient de peaux de bêtes sau­vages, ne sachant que c’était de robes de laine. Du pre­mier homme qu’un Scythe prend en guerre il en boit le sang, et offre les têtes de tous ceux qu’il tue au Roi. Au sur­plus, leur viande ordi­naire était lait et miel.

Maurice de LA PORTE, Les Épithètes, 1571,
f° 242r° [Gallica, NUMM-50715_PDF_490]
(texte modernisé).

[Scythien /-ienne /-s. Ama­zones, arc, bar­bares, Bo­rée, cruau­té, Diane, éme­raude, flèche, fu­reur, lynx, Otrée, Parthes, sa­gette, Tane, Thrace.]

[Scythique /-s. Éme­raude, flèche, Otrée, Parthes, Tane, trousse.]

[Voir aussi Scythie.]

[Voir aussi Grecs, Nu­mides ou No­mades, Ro­mains et Alle­mands, An­glais, Arabes, Écos­sais, Espa­gnols, Éthio­piens, Flo­ren­tins, Fran­çais, Mores, Na­po­li­tains, Si­ci­liens, Suisses, Turcs, Vé­ni­tiens.]


 

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Scythes ou Scythois. Bar­bares, puis­sans, bel­li­queus, aime-sang, cruels, in­dom­tables, en­gla­cez, fa­rouches, va­ga­bonds, sau­uages, froids, cham­pestres, la­bo­rieus, estranges, ro­bustes.

Ceste nation qui est forte de corps à mer­ueilles, se plaist du tout au tra­uail & à la guerre. Iadis les Scythes n’estoient point diui­sez, pource qu’ils ne culti­uoient les champs, & n’auoient aucune demeu­rance cer­taine: mais vagoient par lieux inha­bi­tez, menans deuant eux leur bes­tiail. Ils trai­noient leurs femmes & enfans sur des cha­riots, & sans estre suiets à quelque loi fai­soient la ius­tice d’eux mesmes. Le plus grief crime entre eux estoit le lar­cin, pource que tout leur bien n’estoit gar­dé. Contre les froids & gelees ils s’ar­moient de peaux de bestes sau­uages, ne sçachans que c’estoit de robbes de laine. Du pre­mier homme qu’vn Scythe prend en guerre il en boit le sang, & offre les testes de tous ceux qu’il tue au Roi. Au sur­plus, leur viande ordi­naire estoit laict & miel.

Maurice de LA PORTE, Les Epithetes, 1571,
f° 242r° [Gallica, NUMM-50715_PDF_490]
(texte original).

[Scythien /-ienne /-s. Ama­zones, arc, bar­bares, Bo­ree, cruau­té, Diane, esme­raude, fleche, fu­reur, lynce, Otree, Parthes, sa­gette, Tane, Thrace.]

[Scythique /-s. Esme­raude, fleche, Otree, Parthes, Tane, trousse.]

[Voir aussi Scythie.]

[Voir aussi Grecs, Nu­mides ou No­mades, Ro­mains et Æthio­piens, Ale­mans, An­glois, Arabes, Escos­sois, Espa­gnols, Flo­ren­tins, Fran­çois, Mores, Na­po­li­tains, Si­ci­liens, Suisses, Turcs, Ve­ni­tiens.]