anaphore du
démonstratif
(vers 1-11)
Ces
beaux
cheveux
dorés,
ce beau
front
spacieux,
Ce teint
blanc
et
vermeil,
ce beau
sourcil
d’ébène,
Cette bouche
d’œillets
et de musc
toute pleine,
Cet œil,
ains
ce soleil
digne de luire aux cieux,
Cette
gorge
de lis,
ce sein
délicieux,
Où Vénus
à l’ébat
ces trois Grâces
amène,
Ce beau
port
de Déesse,
et ce chant
de Sirène,
Qui tire à soi le
cœur
des hommes
et des dieux :
Ce
ris
qui peut fléchir le
Scythe
plus
sauvage,
Cet esprit
déjà
mûr
en son verdissant
âge,
Et ce parler
disert
qui coule si très-doux,
Allument celle
ardeur
qui brûle en ma
poitrine,
Dame,
pour votre amour,
et sont encore en vous,
Grâces
qu’à peu de gens la
Nature
destine.
Ces
beaux
cheveux
dorés,
ce beau
front
spacieux,
Ce teint
blanc
et
vermeil,
ce beau
sourcil
d’ébène,
Cette bouche
d’œillets
et de musc
toute pleine,
Cet œil,
ains
ce soleil
digne de luire aux cieux,
Cette
gorge
de lis,
ce sein
délicieux,
Où Vénus
à l’ébat
ces trois Grâces
amène,
Ce beau
port
de Déesse,
et ce chant
de Sirène,
Qui tire à soi le
cœur
des hommes
et des dieux :
Ce
ris
qui peut fléchir le
Scythe
plus
sauvage,
Cet esprit
déjà
mûr
en son verdissant
âge,
Et ce parler
disert
qui coule si très-doux,
Allument celle
ardeur
qui brûle en ma
poitrine,
Dame,
pour votre amour,
et sont encore en vous,
Grâces
qu’à peu de gens la
Nature
destine.
En ligne le
02/11/07.
Dernière révision le 30/09/21.