Parthes. Cauteleux, superbes, opiniâtres, faux, courageux, violents, menteurs, fins, séditieux, lascifs, secrets, belliqueux, effroyables, scythiens ou scythiques, puissants, furieux, sagittaires, fuyards, martiaux, chevalereux.
Les Parthes sont descendus des Scythes, lesquels ont été si vaillants et heureux en guerre, que s’attaquant aux Romains (jaçoit qu’ils fussent vainqueurs de tout le monde) qui les avaient assaillis, ils en rapportèrent de grandes et glorieuses victoires. On leur attribue aussi la Monarchie de l’Orient, comme s’ils eussent partagé l’Empire avec les Romains : Pline affirme encore qu’ils tenaient quatorze royaumes sous leur juridiction et obéissance. Ils combattaient à course de cheval, ou en fuyant et dissimulant quelquefois leur fuite, afin de se ruer sur l’ennemi, s’il se mettait aucunement en désordre. Ce peuple ne faisait cas jadis de l’or ni de l’argent, toutefois ils étaient si sujets à leurs plaisirs, que la pluralité des femmes était entre eux reçue.
Maurice de LA PORTE, Les
Épithètes, 1571,
f° 195r° [Gallica, NUMM-50715, PDF_396]
(texte modernisé).
[Voir aussi Turcs ; voir encore Grecs, Numides ou Nomades, Romains et Allemands, Anglais, Arabes, Écossais, Espagnols, Éthiopiens, Florentins, Français, Mores, Napolitains, Siciliens, Suisses, Vénitiens.]
Parthes. Cauteleus, superbes, opiniastres, faux, courageus, violens, menteurs, fins, seditieus, lascifs, secrets, belliqueus, effroiables, scythiens ou scythiques, puissans, furieus, sagittaires, fuiards, martiaus, cheualereus.
Les Parthes sont descendus des Scythes, lesquels ont esté si vaillans & heureus en guerre, que s’attaquans aux Romains (iaçoit qu’ils fussent vainqueurs de tout le monde) qui les auoient assaillis, ils en rapporterent de grandes & glorieuses victoires. On leur attribue aussi la Monarchie de l’Orient, comme s’ils eussent partagé l’Empire avec les Romains: Pline afferme encore qu’ils tenoient quatorze roiaumes soubs leur iurisdiction & obeissance. Ils combatoient à course de cheual, ou en fuiant & dissimulant quelquesfois leur fuite, afin de se ruer sur l’ennemi, s’il se mettoit aucunement en desordre. Ce peuple ne faisoit cas iadis de l’or ni de l’argent, toutesfois ils estoient si suiets à leurs plaisirs, que la pluralité des femmes estoit entre eux receuë.
Maurice de LA PORTE, Les
Epithetes, 1571,
f° 195r° [Gallica, NUMM-50715, PDF_396]
(texte original).
[Voir aussi Turcs ; voir encore Grecs, Numides ou Nomades, Romains et Æthiopiens, Alemans, Anglois, Arabes, Escossois, Espagnols, Florentins, François, Mores, Napolitains, Siciliens, Suisses, Venitiens.]