««« Ara­bes »»»

« Arabes » ou « Arabe » dans :
Du Bellay
1549
~ De grand’ Beau­té…
Claude Gar­nier
1609
~ Tant d’Astres clairs…

~#~














 

Arabes. Parfu­més, noirs, bru­taux, lar­rons, in­ces­tueux, fa­rouches, sar­ra­sins, im­pu­diques, pil­lards, odieux, va­ga­bonds, païens.

Les biens des Arabes sont com­muns à toute une race et lignée, laquelle se contente d’une seule femme : tel­le­ment qu’ils sont tous frères l’un de l’autre, per­met­tant que le plus ancien d’entre eux domine sur les autres, et lui obé­issent. Ils s’accouplent avec leurs mères et sœurs comme bêtes, et pen­se­raient adul­té­rer s’ils pre­naient femme d’autre sang. Au sur­plus ils sont si grands lar­rons, que pour leurs pil­le­ries tout le monde les hait.

Maurice de LA PORTE, Les Épithètes, 1571,
f° 20r° [Gallica, NUMM-50715, PDF_46]
(texte modernisé).

[Arabe. Ma­ho­met.]

[Voir aussi Arabie.]

[Voir aussi Alle­mands, An­glais, Écos­sais, Espa­gnols, Éthio­piens, Flo­ren­tins, Fran­çais, Mores, Na­po­li­tains, Si­ci­liens, Suisses, Turcs, Vé­ni­tiens et Grecs, Nu­mides ou No­mades, Parthes, Ro­mains, Scythes]


 

Avertis­se­ment

Cata­logue de lieux com­muns, quand bien même recueil­lis chez les poètes et « plu­sieurs savants per­son­nages », le recueil des Épi­thètes de Maurice de La Porte n’échappe évi­dem­ment pas aux sté­réo­types qu’on dira aujour­d’hui nour­ris des peurs, fan­tasmes, igno­rances et pré­ju­gés propres aux fran­co­phones catho­liques mâles à la peau blanche de 1571, chez qui l’auteur a pui­sé et aux­quels ils étaient des­ti­nés. On les publie sans vou­loir rien en omettre, à titre de docu­ments sus­cep­tibles de révé­ler la langue et la pen­sée d’une époque, en son­geant aussi qu’ils peuvent indi­quer pour notre époque les dan­gers du recours irré­flé­chi, auto­ma­tique, aux res­sour­ces de la langue.



 

«««  #  »»»

Arabes. Parfu­mez, noirs, bru­taus, lar­rons, in­ces­tueus, fa­rouches, sar­ra­sins, im­pu­diques, pil­lards, odieus, va­ga­bonds, païens.

Les biens des Arabes sont com­muns à toute vne race & lignee, laquelle se contente d’vne seule femme : tel­le­ment qu’ils sont tous freres l’vn de l’autre, per­met­tant que le plus ancien d’entre eux domine sur les autres, & lui obe­ïssent. Ils s’accouplent auec leurs meres & sœurs comme bestes, & pen­se­roient adul­te­rer s’ils pre­noient femme d’autre sang. Au sur­plus ils sont si grans lar­rons, que pour leurs pil­le­ries tout le monde les hait.

Maurice de LA PORTE, Les Epithetes, 1571,
f° 20r° [Gallica, NUMM-50715, PDF_46]
(texte original).

[Arabe. Ma­ho­meth.]

[Voir aussi Ara­bie.]

[Voir aussi Æthio­piens, Ale­mans, An­glois, Escos­sois, Espa­gnols, Flo­ren­tins, Fran­çois, Mores, Na­po­li­tains, Si­ci­liens, Suisses, Turcs, Ve­ni­tiens et Grecs, Nu­mides ou No­mades, Parthes, Ro­mains, Scythes]