Diane. Forestière, pucelle, archère, sauvage, belle, pudique, trois-têtue, chasseresse, vierge, errante, agile, chaste, latonienne, déesse, Éphésienne, lucine, délienne, troussée, cynthienne, fille de Latone, agile [doublon], sœur du Délien, veneresse, dictynne, pergéanne, joviale ou jovienne, porte-carquois, scythienne, honnête, vénérable, garde-bois, incorrompue, douce, aventine, inviolée, avernale, triple.
Diane fille de Jupiter et de Latone et sœur d’Apollon, fut née en l’Île de Délos, laquelle eut en telle révérence la chasteté, que pour éviter la compagnie des hommes, et ne sentir les aiguillons de la chair, se retira au bois, accompagnée de quelques vierges passant le temps à la chasse. Elle portait l’arc et le carquois, et marchait toujours troussée et chaussée de brodequins, tellement qu’on la réputait déesse des bois et forêts. Le plus excellent de tous ses temples a été en Éphèse.
Maurice de LA PORTE, Les
Épithètes, 1571,
f° 81r°v° [Gallica, NUMM-50715, PDF_168_169]
(texte modernisé).
[Dianière /-s. Aréthuse, Hamadryades, Dryades.]
[Dianire /-s. Chasteté, Dryades, flèche, Hécate.]
[La suite de Diane. Hamadryades.]
[Voir aussi Cynthienne, Dictynne, Phœbe, Proserpine et Hécates ; voir encore Actéon, Phébus, Thraces, Titye.]
DIANE, Artémis
chez les Grecs, fille de Jupiter et de Latone,
était sœur d’Apollon et comme
lui née à Délos.
Elle avait à remplir trois rôles
distincts, sur la terre, au ciel et dans les enfers, et
recevait en conséquence trois
noms différents : sur la terre,
elle était connue sous le nom de Diane et
était la déesse de la chasse et de la
chasteté ; elle était aussi
invoquée par les femmes
enceintes. Dans le ciel, elle
s’appelait
Phébé, et était la
déesse de la lune, comme Apollon, son
frère, était le dieu du soleil.
Dans les enfers, on la nommait
Hécate ;
là elle présidait aux
enchantements et aux expiations.
Diane changea en cerf le chasseur Actéon
qui avait eu l’imprudence de la
regarder lorsqu’elle était au bain.
Quoiqu’elle fût si fière de sa
chasteté, elle avait aimé
Endymion, Pan et Orion.
Cette déesse était surtout
adorée à Éphèse,
où elle avait le plus beau temple de
l’univers (ce temple fut
brûlé par
Érostrate) ;
en Tauride, où on lui immolait
les étrangers que la tempête
jetait sur la côte ; à Aricie
près de Rome, où son temple était
desservi par un prêtre qui ne pouvait
parvenir à cette fonction
qu’en tuant son
prédécesseur. On la
représente vêtue d’une
tunique courte et légère, un
arc à la main, le pied chaussé
d’un brodequin,
accompagnée d’une biche
ou d’un chien de chasse, et suivie de nymphes,
chastes comme elle.
Marie-Nicolas BOUILLET,
Dictionnaire universel
d’Histoire et de
Géographie,
vingt-sixième édition, 1878,
p. 527
[Gallica, NUMM-4849].
Diane. Forestiere, pucelle, archere, sauuage, belle, pudique, trois-testue, chasseresse, vierge, errante, agile, chaste, latonienne, deesse, Ephesienne, lucine, delienne, troussee, cynthienne, fille de Latone, agile [doublon], sœur du delien, veneresse, dictynne, pergeanne, iouiale ou iouienne, porte-carquois, scythienne, honeste, venerable, garde-bois, incorrompue, douce, auentine, inuiolee, auernale, triple.
Diane fille de Iupiter & de Latone & sœur d’Apollon, fut nee en l’Isle de Delos, laquelle eut en telle reuerence la chasteté, que pour euiter la compagnie des hommes, & ne sentir les aguillons de la chair, se retira au bois, accompagnee de quelques vierges passant le temps à la chasse. Elle portoit l’arc & le carquois, & marchoit tousiours troussee & chaussee de brodequins, tellement qu’on la reputoit deesse des bois & forests. Le plus excellent de tous ses temples a esté en Ephese.
Maurice de LA PORTE, Les
Epithetes, 1571,
f° 81r°v° [Gallica, NUMM-50715, PDF_168_169]
(texte original).
[Dianiere /-s. Arethuse, Hamadryades, Dryades.]
[Dianire /-s. Chasteté, Dryades, fleche, Hecate.]
[La suite de Diane. Hamadryades.]
[Voir aussi Cynthienne, Dictynne, Phœbe, Proserpine et Hecates ; voir encore Actæon, Phœbus, Thraces, Titye.]