««« Dia­ne »»»

« la blanche fille à celle que Lycie irri­ta », « Diane » ou « ma belle Latoïde » dans :
Tyard
1551
~ [Ô, de mon jour…
Le Caron
1554
~ Où prit Jupin…
Buttet
1561
~ Tu as ce crin…
~ Il était nuit…
Turrin
1572
~ [Et pour néant…
Jo­delle
1574
~ Des astres, des forêts…
~ Quand ton nom je veux feindre…
La Jessée
1583
~ Toujours le Dieu…
~ [Pour te mon­trer aus­si…
Cathe­rine Des Roches
1583
~ Pithon, Diane, Minerve…
Blan­chon
1583
~ Si ma plume pouvait…
Las­phrise
1597
~ Madame fit em­prunt…
Mage de Fief­me­lin
1601
~ Comme l’Éclair du Nord…
Claude Gar­nier
1609
~ Ces feux jumeaux…
Bernier de La Brousse
1618
~ Plutôt Phé­bus…

~#~














◊ « La blanche fille à celle que Lycie / Irri­ta trop par ingrat malé­fice » (Tyard)
◊ « ma belle Latoïde » : la fille de Latone, c.-à-d. la Lune (Turrin)
voir aussi
« Diane » selon
# Bouillet, 1878.
 

Diane. Fores­tière, pu­celle, ar­chère, sau­vage, belle, pu­dique, trois-tê­tue, chas­se­resse, vierge, er­rante, agile, chaste, la­to­nienne, déesse, Éphé­sienne, lu­cine, dé­lienne, trous­sée, cyn­thienne, fille de La­tone, agile [dou­blon], sœur du Dé­lien, ve­ne­resse, dic­tynne, per­gé­anne, jo­viale ou jo­vienne, porte-car­quois, scy­thienne, hon­nête, vé­né­rable, garde-bois, in­cor­rom­pue, douce, aven­tine, in­vio­lée, aver­nale, triple.

Diane fille de Ju­pi­ter et de La­tone et sœur d’Apol­lon, fut née en l’Île de Dé­los, la­quelle eut en telle ré­vé­rence la chas­te­té, que pour évi­ter la com­pa­gnie des hommes, et ne sen­tir les ai­guil­lons de la chair, se re­ti­ra au bois, ac­com­pa­gnée de quelques vierges pas­sant le temps à la chasse. Elle por­tait l’arc et le car­quois, et mar­chait tou­jours trous­sée et chaus­sée de bro­de­quins, tel­le­ment qu’on la ré­pu­tait déesse des bois et forêts. Le plus excel­lent de tous ses temples a été en Éphèse.

Maurice de LA PORTE, Les Épithètes, 1571,
f° 81r°v° [Gallica, NUMM-50715, PDF_168_169]
(texte modernisé).

[Dianière /-s. Aré­thuse, Hama­dryades, Dryades.]

[Dianire /-s. Chas­te­té, Dryades, flèche, Hé­cate.]

[La suite de Diane. Hama­dryades.]

[Voir aussi Cyn­thienne, Dic­tynne, Phœbe, Pro­ser­pine et Hé­cates ; voir encore Ac­téon, Phé­bus, Thraces, Ti­tye.]


 

Marie-Nicolas BOUILLET, 1878.
 

DIANE, Artémis chez les Grecs, fille de Jupi­ter et de La­tone, était sœur d’Apol­lon et comme lui née à Dé­los. Elle avait à rem­plir trois rôles dis­tincts, sur la terre, au ciel et dans les enfers, et rece­vait en con­sé­quence trois noms dif­fé­rents : sur la terre, elle était con­nue sous le nom de Diane et était la déesse de la chasse et de la chas­te­té ; elle était aussi in­vo­quée par les femmes en­ceintes. Dans le ciel, elle s’ap­pe­lait Phé­bé, et était la déesse de la lune, comme Apol­lon, son frère, était le dieu du soleil. Dans les en­fers, on la nom­mait Hécate ; là elle pré­si­dait aux en­chan­te­ments et aux expia­tions. Diane chan­gea en cerf le chas­seur Actéon qui avait eu l’im­pru­dence de la regar­der lorsqu’elle était au bain. Quoiqu’elle fût si fière de sa chas­te­té, elle avait aimé En­dy­mion, Pan et Orion. Cette déesse était surtout ado­rée à Éphèse, où elle avait le plus beau temple de l’uni­vers (ce temple fut brû­lé par Éros­trate) ; en Tau­ride, où on lui im­mo­lait les étran­gers que la tem­pête jetait sur la côte ; à Ari­cie près de Rome, où son temple était des­ser­vi par un prêtre qui ne pouvait par­ve­nir à cette fonc­tion qu’en tuant son pré­dé­ces­seur. On la repré­sente vê­tue d’une tu­nique courte et lé­gère, un arc à la main, le pied chaus­sé d’un bro­de­quin, ac­com­pa­gnée d’une biche ou d’un chien de chasse, et sui­vie de nymphes, chastes comme elle.

Marie-Nicolas BOUILLET,
Dictionnaire uni­ver­sel d’His­toire et de Géo­gra­phie,
vingt-sixième édition, 1878, p. 527
[Gallica, NUMM-4849].



 

«««  #  »»»

Diane. Fores­tiere, pu­celle, ar­chere, sau­uage, belle, pu­dique, trois-testue, chas­se­resse, vierge, er­rante, agile, chaste, la­to­nienne, deesse, Ephe­sienne, lu­cine, de­lienne, trous­see, cyn­thienne, fille de La­tone, agile [dou­blon], sœur du de­lien, ve­ne­resse, dic­tynne, per­ge­anne, io­uiale ou io­uienne, porte-car­quois, scy­thienne, ho­neste, ve­ne­rable, garde-bois, in­cor­rom­pue, douce, auen­tine, in­uio­lee, auer­nale, triple.

Diane fille de Iu­pi­ter & de La­tone & sœur d’Apol­lon, fut nee en l’Isle de De­los, la­quelle eut en telle re­ue­rence la chas­te­té, que pour eui­ter la com­pa­gnie des hommes, & ne sen­tir les aguil­lons de la chair, se re­ti­ra au bois, ac­com­pa­gnee de quelques vierges pas­sant le temps à la chasse. Elle por­toit l’arc & le car­quois, & mar­choit tous­iours trous­see & chaus­see de bro­de­quins, tel­le­ment qu’on la re­pu­toit deesse des bois & fo­rests. Le plus excel­lent de tous ses temples a esté en Ephese.

Maurice de LA PORTE, Les Epithetes, 1571,
f° 81r°v° [Gallica, NUMM-50715, PDF_168_169]
(texte original).

[Dianiere /-s. Are­thuse, Hama­dryades, Dryades.]

[Dianire /-s. Chas­te­té, Dryades, fleche, He­cate.]

[La suite de Diane. Hama­dryades.]

[Voir aussi Cynthienne, Dic­tynne, Phœbe, Pro­ser­pine et He­cates ; voir encore Actæon, Phœ­bus, Thraces, Titye.]