««« ser­pent »»»

« ser­pents » ou « serpent » dans :
Buttet
1561
~ Toujours ne sera d’or…
Jo­delle
1574
~ Myrrhe brû­lait jadis…
Hes­teau
1578
~ La Nature a don­né…
La Jessée
1583
~ Plutôt en paix…
~ Le jeune Cerf navré…
Joseph Du Chesne
1584
~ [Ô Lèthe som­meil­leux…

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Serpent. Mor­tel, vé­né­neux ou ve­ni­meux, noir, ram­pant, froid, tor­tu ou tor­tueux, effroyable, sif­flant, dan­ge­reux, abo­mi­nable, traî­nard, vi­lain, mor­dant, long, nui­sible, en­flé, ter­restre, hor­rible, glis­sant, en­tor­til­lé, buis­son­neux ou buis­son­nier, se­cret, mal­heu­reux, azu­ré, ma­lin, âpre, me­na­çant, écail­lé, mor­ti­fère, terre-né. Le dimi­nu­tif Ser­pen­teau.

Ce mot est géné­ral, par lequel est enten­du toute bête qui se traîne sans pieds, ou pour le moins qui a les pieds si petits qu’elle semble plu­tôt ram­per que mar­cher. Il y a plusieurs sortes de Ser­pents : mais tous sont veni­meux, et tiennent ordi­nai­re­ment de la cou­leur de la terre, où est leur trou. En frayant ils s’entor­tillent l’un avec l’autre de si près qu’on juge­rait que ce n’est qu’un Ser­pent ayant deux têtes. On dit qu’ayant mor­du une per­sonne il meurt de regret et ne rentre jamais en terre, comme indigne d’y être reçu.

Maurice de LA PORTE, Les Épithètes, 1571,
f° 245v° [Gallica, NUMM-50715, PDF_497]
(texte modernisé).

[Chasse-serpent. Ge­nièvre.]

[Ennemi des ser­pents. Frêne.]

[Ennemi du ser­pent. Per­ro­quet.]

[Enser­pen­tée /-s. Érinne, Eu­mé­nides, Gor­gone, Mé­gère.]

[Roi des ser­pents. Basi­lic.]

[Serpent ler­néan. Hydre.]

[Serpent maudit. Diable.]

[Serpen­teuse. Gor­gone.]

[Serpen­tin /-ine /-s. An ou année, cor ou cor­net, cou­leuvre, course, dra­gon, eau, Fu­ries, Gor­gone, herbe, lierre, marbre, mois, poin­ture, poi­son, ri­vière, ve­nin.]

[Serpents-pieds. Géants.]

[Voir aussi aspic, Py­thon.]


 

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Serpent. Mor­tel, ve­ne­neus ou ve­ni­meus, noir, ram­pant, froid, tor­tu ou tor­tueus, ef­froiable, si­flant, dan­ge­reus, abho­mi­nable, trai­nard, vi­lain, mor­dant, long, nui­sible, en­flé, ter­restre, hor­rible, glis­sant, en­tor­til­lé, buis­son­neus ou buis­son­nier, se­cret, mal­heu­reus, azu­ré, ma­lin, aspre, me­na­çant, escail­lé, mor­ti­fere, terre-né. Le dim. Ser­pen­teau.

Ce mot est gene­ral, par lequel est enten­du toute beste qui se traine sans pieds, ou pour le moins qui a les pieds si petits qu’elle semble plus­tost ram­per que mar­cher. Il y a plu­sieurs sortes de Ser­pens : mais tous sont veni­meus, & tiennent ordi­nai­re­ment de la cou­leur de la terre, ou est leur trou. En fraiant ils s’entor­tillent l’vn auec l’autre de si pres qu’on iuge­roit que ce n’est qu’vn Ser­pent aiant deux testes. On dit qu’aiant mords vne per­sonne il meurt de regret & ne rentre iamais en terre, comme indigne d’i estre receu.

Maurice de LA PORTE, Les Epithetes, 1571,
f° 245v° [Gallica, NUMM-50715, PDF_497]
(texte original).

[Chasse-serpent. Ge­neure.]

[Ennemi des ser­pens. Fresne.]

[Ennemi du ser­pent. Perro­quet.]

[Enser­pen­tee /-s. Erinne, Eu­me­nides, Gor­gonne, Me­gere.]

[Roi des ser­pens. Basi­lic.]

[Serpent ler­nean. Hydre.]

[Serpent maudit. Diable.]

[Serpen­teuse. Gor­gonne.]

[Serpen­tin /-ine /-s. An ou annee, cor ou cor­net, cou­leuure, course, dra­gon, eau, Fu­ries, Gor­gonne, herbe, lierre, marbre, mois, poinc­ture, poi­son, ri­uiere, ve­nin.]

[Serpens-pieds. Geans.]

[Voir aussi aspic, Py­thon.]