««« Lu­ne »»»

« Lune », « lunes », « ma belle Latoïde », « luisante Déesse » ou « la mère des mois » dans :
Phi­lieul
1548 [1555]
~ La mer n’a point… (Canz., 237)
Des Autels
1550
~ [Je suis le Temps…
La Péruse
1555
~ Toujours le vent tem­pê­tant…
Pas­quier
1555
~ Lorsque ma dame…
Saint-Gelais
1574 [1873]
~ Il n’est point tant…
Turrin
1572
~ [Et pour néant…
Jo­delle
1574
~ Des astres, des forêts…
~ Quel heur Anchise à toi…
Jamyn
1575
~ Somme léger…
1584
~ L’été sera l’hiver…
de Brach
1576
~ [Mais non, mais non…
Le Loyer
1576
~ Quand j’aper­çois…
Le Saulx
1577
~ Plus qu’on ne voit au ciel… (Th., 76)
~ Plutôt le ciel voû­té… (Th., 124)
Hes­teau
1578
~ Du Soleil radieux…
Du Monin
1582
~ Toujours le sein…
La Jessée
1583
~ Ô guerre, ô paix…
~ [Pour te mon­trer aus­si…
Isaac Habert
1585
~ Tout ce qui est com­pris…
Le Gay­gnard
1585
~ Comme en un beau Par­terre…
Grisel
1599
~ Ces sourcils ébé­nins…
Mage de Fief­me­lin
1601
~ La neige n’est tou­jours…
Malde­ghem
1606
~ Tant d’ani­maux… (Canz., 237)

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◊ « L’astre qui plus luit » sur le bas cercle (Du Bellay)
 
◊ « La blanche fille à celle que Lycie / Irrita trop par ingrat malé­fice » : la fille de Latone, c.-à-d. Diane (Tyard)
 
◊ « ma belle Latoïde » (Turrin)
 
◊ « luisante Déesse » (Jamyn)
 
◊ « la mère des mois » (Grisel, Mage)
 

Lune. Cornue, pâle, argen­tée, va­ga­bonde, la­to­nienne, mère des mois, crois­sante ou dé­crois­sante, belle, pleine, incons­tante, claire, dis­ciple du soleil, argen­tine, res­plen­dis­sante, bru­nette, déesse aux noirs che­vaux, volage, rosi­neuse ou ro­soyante, nui­tale, bi­cor­nue, errante, va­riable, sœur de Phé­bus, orne­ment de la nuit, froide, blanche, pure, double-corne, ven­teuse, dame des té­nèbres, secrète, radieuse, l’hon­neur du silence.

La Lune est ainsi dite pour la clar­té qu’elle seule donne la nuit : Sur toutes pla­nètes elle est la der­nière, et la plus fami­lière à la terre : Elle est fort admi­rable en son cours, et celui qui pre­mier remar­qua la diver­si­té de ses mou­ve­ments fut Endy­mion, lequel aussi on feint avoir été ravi de son amour.

Maurice de LA PORTE, Les Épithètes, 1571,
ff. 152v°-153r° [Gallica, NUMM-50715, PDF_311_312]
(texte modernisé).

[Lunaire. Clarté, corne, crois­sant, mois, rai ou rayon.]

[Voir aussi Diane, Phœbe, Pro­ser­pine.]


 

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Lune. Cornue, palle, argen­tee, va­ga­bonde, la­ton­nienne, mere des mois, crois­sante ou des­crois­sante, belle, plaine, incons­tante, claire, dis­ciple du soleil, argen­tine, res­plen­dis­sante, bru­nette, deesse aux noirs che­uaus, volage, ro­si­neuse ou ro­soiante, nuittale, bi­cor­nue, errante, va­riable, sœur de Phe­bus, orne­ment de la nuit, froide, blanche, pure, double-corne, ven­teuse, dame des te­nebres, se­crette, radieuse, l’hon­neur du silence.

La Lune est ainsi dite pour la clar­té qu’elle seule donne la nuit : Sur toutes pla­nettes elle est la der­niere, & la plus fami­liere à la terre : Elle est fort admi­rable en son cours, & celui qui pre­mier remer­qua la diuer­si­té de ses mou­ue­mens fut Endy­mion, lequel aussi on feint auoir esté raui de son amour.

Maurice de LA PORTE, Les Epithetes, 1571,
ff. 152v°-153r° [Gallica, NUMM-50715, PDF_311_312]
(texte original).

[Lunaire. Clar­té, corne, crois­sant, mois, ray ou raion.]

[Voir aussi Diane, Phœbe, Pro­ser­pine.]