Du
Soleil
radieux,
la
brillante
splendeur,
Et de la Lune
aussi la
lumineuse
face,
Par un nuage
épais,
épars en
l’air
s’efface :
Lorsqu’ils vont tournoyant la
céleste
rondeur.
L’hiver
ravit aux fleurs
la couleur
et l’odeur,
Et en moins d’une
nuit
les flétrit et terrasse :
Le fruit
trop avancé se passe en peu
d’espace,
Et bref tout est fauché par le
temps
moissonneur.
Télie vois ces
lis,
ces œillets
et ces roses,
Languir à chef
baissé dès qu’elles sont
décloses :
Qui t’émeuvent d’avoir de
toi-même pitié.
Cueillons doncques les
fleurs
de ta
verte
jeunesse,
Et folle n’attends pas que la
blanche
vieillesse,
Te prive de sentir les fruits
d’une amitié.
Du
Soleil
radieux,
la
brillante
splendeur,
Et de la Lune
aussi la
lumineuse
face,
Par un nuage
épais,
épars en
l’air
s’efface :
Lorsqu’ils vont tournoyant la
céleste
rondeur.
L’hiver
ravit aux fleurs
la couleur
et l’odeur,
Et en moins d’une
nuit
les flétrit et terrasse :
Le fruit
trop avancé se passe en peu
d’espace,
Et bref tout est fauché par le
temps
moissonneur.
Télie vois ces
lis,
ces œillets
et ces roses,
Languir à chef
baissé dès qu’elles sont
décloses :
Qui t’émeuvent d’avoir de
toi-même pitié.
Cueillons doncques les
fleurs
de ta
verte
jeunesse,
Et folle n’attends pas que la
blanche
vieillesse,
Te prive de sentir les fruits
d’une amitié.
En ligne le
19/09/10.
Dernière révision le 23/12/23.