[…]
Le Temps.
Je suis le
Temps
qui conduis toutes choses
Dessous la Lune
en son concave encloses.
Le temps
de naître, et le
temps
de mourir :
Temps
de blesser, et le temps
de guérir :
Temps
de bâtir, et le
temps
de détruire :
Temps
de pleurer, temps
de gaudir et rire :
Temps
de tristesse,
et le temps
de danser :
Temps
de dépendre, et le
temps
d’amasser :
Temps
de concorde,
et temps
de noise
aperte :
Le temps
de gain,
et puis le temps
de perte :
Temps
pour garder ce dont l’on a affaire :
Temps
puis après propice à s’en
défaire :
Temps
de repos,
et puis le temps
d’aller :
Le temps
de taire, et le temps
de parler :
Temps
d’amitié
parfaite, temps
de haine :
Temps
de la guerre,
et temps
de paix
sereine.
Je suis le temps
variable,
inconstant,
Allant plus vite, ou pour le moins, autant
Que Boréas,
tout à moi se conforme.
Or maintenant il faut selon la forme
De haut vouloir divin que tout je change.
À mon avis j’entends
quelqu’un étrange
Ici auprès : mais voici comme il court.
Bonsoir.
Le Temps.
Bonsoir.
Vous venez de la
Cour,
Crois-je Monsieur.
Le Temps.
Oui certes Madame.
Que dit-on là de nouveau ?
Le Temps.
Sur mon
âme
Je n’en sais rien, fors qu’on dit que le
temps
Qui n’y est plus, rend plusieurs mal contents.
[…]
[…]
Le Temps.
Je suis le
Temps
qui conduis toutes choses
Dessous la Lune
en son concave encloses.
Le temps
de naître, et le
temps
de mourir :
Temps
de blesser, et le temps
de guérir :
Temps
de bâtir, et le
temps
de détruire :
Temps
de pleurer, temps
de gaudir et rire :
Temps
de tristesse,
et le temps
de danser :
Temps
de dépendre, et le
temps
d’amasser :
Temps
de concorde,
et temps
de noise
aperte :
Le temps
de gain,
et puis le temps
de perte :
Temps
pour garder ce dont l’on a affaire :
Temps
puis après propice à s’en
défaire :
Temps
de repos,
et puis le temps
d’aller :
Le temps
de taire, et le temps
de parler :
Temps
d’amitié
parfaite, temps
de haine :
Temps
de la guerre,
et temps
de paix
sereine.
Je suis le temps
variable,
inconstant,
Allant plus vite, ou pour le moins, autant
Que Boréas,
tout à moi se conforme.
Or maintenant il faut selon la forme
De haut vouloir divin que tout je change.
À mon avis j’entends
quelqu’un étrange
Ici auprès : mais voici comme il court.
Bonsoir.
Le Temps.
Bonsoir.
Vous venez de la
Cour,
Crois-je Monsieur.
Le Temps.
Oui certes Madame.
Que dit-on là de nouveau ?
Le Temps.
Sur mon
âme
Je n’en sais rien, fors qu’on dit que le
temps
Qui n’y est plus, rend plusieurs mal contents.
[…]
En ligne le
26/08/05.
Dernière révision le 01/07/21.