Tout ce qui est compris sous le corps de
la Lune
Ne demeure jamais en un état pareil,
Aussitôt que le
jour
cache son teint
vermeil
Nous voyons tout soudain s’approcher la
nuit
brune.
Ore les
vents
mutins
vont irriter Neptune,
Or’ la mer
calme
dort d’un
paisible
sommeil,
L’ombre
fuit la lumière,
et le plaisir
le deuil,
Tout croît, tout naît, tout meurt selon la
loi
commune.
Rien ne demeure ici
ferme,
stable et constant,
Tout s’altère et corrompt, tout change en un
instant,
L’acier,
l’airain,
le fer,
le marbre,
et le Porphyre
Cèdent enfin au
temps
qui va tout consumant,
Fol donc qui les trésors
du Monde
aime et désire,
C’est en Dieu
seul qu’il faut mettre
contentement.
Tout ce qui est compris sous le corps de
la Lune
Ne demeure jamais en un état pareil,
Aussitôt que le
jour
cache son teint
vermeil
Nous voyons tout soudain s’approcher la
nuit
brune.
Ore les
vents
mutins
vont irriter Neptune,
Or’ la mer
calme
dort d’un
paisible
sommeil,
L’ombre
fuit la lumière,
et le plaisir
le deuil,
Tout croît, tout naît, tout meurt selon la
loi
commune.
Rien ne demeure ici
ferme,
stable et constant,
Tout s’altère et corrompt, tout change en un
instant,
L’acier,
l’airain,
le fer,
le marbre,
et le Porphyre
Cèdent enfin au
temps
qui va tout consumant,
Fol donc qui les trésors
du Monde
aime et désire,
C’est en Dieu
seul qu’il faut mettre
contentement.
En ligne le
04/05/08.
Dernière révision le 14/06/21.