propos :
Que
de grâces,
d’attraits,
de ris,
de courtoisies,
D’amours,
et de soulas,
en ma Nymphe
j’élis !
Cérès
foisonne moins en blonds
épis
cueillis,
Le Ciel
en feux
dorés,
l’Inde
en perles
choisies.
Que de
peurs,
que d’ennuis,
de maux,
et jalousies,
Gênent mon
triste
cœur,
et mes sens défaillis !
L’Enfer
n’abonde tant en
Esprits
assaillis,
Un malade
en langueurs,
un fol
en frénésies.
Sondez mon
double
sort,
vous qui pour bien aimer
Comme moi regoûtez et le doux, et l’amer :
Prisez cette Beauté
qui aide aux plus timides.
Sitôt qu’elle
m’occit, je me vois secourir :
Et comme on pense, et croit, des jumeaux
Tyndarides,
Ore je meurs pour vivre, or’ je vis pour mourir.
Que
de grâces,
d’attraits,
de ris,
de courtoisies,
D’amours,
et de soulas,
en ma Nymphe
j’élis !
Cérès
foisonne moins en
blonds
épis
cueillis,
Le Ciel
en feux
dorés,
l’Inde
en perles
choisies.
Que de
peurs,
que d’ennuis,
de maux,
et jalousies,
Gênent mon
triste
cœur,
et mes sens défaillis !
L’Enfer
n’abonde tant en
Esprits
assaillis,
Un malade
en langueurs,
un fol
en frénésies.
Sondez mon
double
sort,
vous qui pour
bien aimer
Comme moi regoûtez et le doux, et l’amer :
Prisez cette Beauté
qui aide aux plus timides.
Sitôt qu’elle
m’occit, je me vois secourir :
Et comme on pense, et croit, des jumeaux
Tyndarides,
Ore je meurs pour vivre, or’ je vis pour mourir.
En ligne le
23/03/07.
Dernière révision le 19/09/22.