propos :
Que
de grâces,
d’attraits,
de ris,
de courtoisies,
D’amours,
et de soulas,
en ma Nymphe
j’élis !
Cérès
foisonne moins en
blonds
épis
cueillis,
Le Ciel
en feux
dorés,
l’Inde
en perles
choisies.
Que de
peurs,
de regrets,
de maux,
et jalousies,
Gênent mon
triste
cœur,
et mes sens défaillis !
L’Enfer
n’abonde tant en
esprits
assaillis,
Un malade
en langueurs,
un fol
en frénésies.
Voilà comment Madame est
hautaine en
beauté,
Voilà comment son
serf
est ferme en loyauté,
Voilà comment,
Amour,
tu m’assaus, et me laces !
Qui s’ébahira donc,
me voyant abattu ?
Las ! vous m’êtes ici ce qu’est en toutes
places
L’Aimant
au dur
acier,
et l’Ambre
au vil
fétu.
Que
de grâces, d’attraits,
de ris,
de courtoisies,
D’amours,
et de soulas,
en ma Nymphe
j’élis !
Cérès
foisonne moins en
blonds
épis
cueillis,
Le Ciel
en feux
dorés, l’Inde
en perles
choisies.
Que de
peurs,
de regrets,
de maux,
et jalousies,
Gênent mon
triste
cœur, et mes sens défaillis !
L’Enfer
n’abonde tant en
esprits
assaillis,
Un malade
en langueurs, un
fol
en frénésies.
Voilà comment Madame est
hautaine en
beauté,
Voilà comment son
serf
est ferme en loyauté,
Voilà comment,
Amour, tu m’assaus, et me laces !
Qui s’ébahira
donc, me voyant abattu ?
Las ! vous m’êtes
ici ce qu’est en
toutes places
L’Aimant
au dur
acier, et l’Ambre
au vil
fétu.
En ligne le 08/01/20,
s’ajoute à la version de 1583 en ligne le
23/03/07,
Dernière révision le 24/05/24.