[…]
Elle dit, et
l’Amour
qui tâche à m’esclaver,
La nouvelle Pallas
va seulement trouver :
Puis s’assurant de vaincre à son
los,
et mon blâme,
Entra subtilement dans les
yeux
de Madame :
Yeux
non, mais enchanteurs
des guerriers plus hardis !
Et depuis n’a bougé d’un si beau
Paradis.
Je vous laisse juger quelle fut ma
misère,
Et s’il n’eût pas moyen
d’assouvir sa colère :
Celui compte les
feux
des Hivernales
nuits,
Qui nombrera les maux
que j’ai reçus depuis :
Moins de Cygnes
voit-on aux bords
de la Tamise,
De Truites
dans la Touvre, à l’entour de
Venise
De Gondoles sur
l’onde :
et d’un saut
folleton
Bondissent moins de Veaux,
parmi le champ
Breton :
Las ! il s’arma si bien,
qu’éblouissant ma
vue,
À moi-même il m’ôta,
sitôt que je l’eus vue :
Mais bien que le courage
à la fin me faillit,
Si me puis-je vanter que dès qu’il
m’assaillit
Pour le moins je lui coûte un millier de
sagettes,
Dont il eût pu férir autant
d’âmes
sujettes.
[…]
[…]
Elle dit,
et l’Amour
qui tâche à
m’esclaver,
La nouvelle Pallas
va seulement trouver :
Puis s’assurant
de vaincre à son
los,
et mon blâme,
Entra subtilement dans les
yeux
de Madame :
Yeux
non, mais
enchanteurs
des guerriers plus hardis !
Et depuis n’a
bougé d’un
si beau Paradis.
Je vous laisse juger quelle fut ma
misère,
Et s’il
n’eût
pas moyen d’assouvir
sa colère :
Celui compte les
feux
des
Hivernales
nuits,
Qui nombrera les maux
que j’ai
reçus depuis :
Moins de Cygnes
voit-on aux bords
de la Tamise,
De Truites
dans la Touvre,
à l’entour
de Venise
De Gondoles sur
l’onde :
et d’un
saut
folleton
Bondissent moins de Veaux,
parmi le champ
Breton :
Las ! il s’arma
si bien,
qu’éblouissant
ma vue,
À moi-même il
m’ôta,
sitôt que je l’eus
vue :
Mais bien que le courage
à la fin me faillit,
Si me puis-je vanter que dès qu’il
m’assaillit
Pour le moins je lui coûte un millier de
sagettes,
Dont il eût pu férir autant
d’âmes
sujettes.
[…]
En ligne le
12/05/07.
Dernière révision le 07/11/24.