Les Épithètes
de Maurice de La Porte (1571)
««« Sei­ne »»»

« Seine » dans :
Pé­trarque
XIVe  siècle [1545]
~ Non Tesin, Pò, Varo… (Canz., 148)
Marot
1533
~ Tu crains (pour vrai)
Phi­lieul
1548 [1555]
~ Ni Pô, Tésin, ni Tibre… (Canz., 148)
Buttet
1561
~ Il me sou­vient…
Chante­louve
1576
~ Seine qui fais…
de Brach
1576
~ Le Loir marque les bords…
Jacques de Romieu
1584
~ Jodelle va louant…
Bi­rague
1585
~ Toujours, toujours, hélas…
Angot
1603
~ Ni mes humides pleurs…

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Seine. Pa­ri­sienne, claire, pro­fi­table, fa­meuse, bour­gui­gnonne, fran­çaise, si­nueuse, nour­rice de Pa­ris, four­chue, pois­son­neuse, re­pliée, tor­tue.

La rivière de Seine vient du duché de Bour­gogne d’une val­lée qui se trouve à deux traits d’arc près l’abbaïe d’Oi­gny à un quart de lieue de Bil­ly petit vil­lage, à une lieue de Chan­ceaux bon bourg, se ren­force dans l’étang de Noue, puis passe à Châ­til­lon dit sur Seine, et des­cend à Paris, où elle fait deux îles, après retourne à Saint-Denis, et va à Rouen, et à La Bouille, puis tombe fina­le­ment dans la mer Océane entre Har­fleur et Hon­fleur.

Maurice de LA PORTE, Les Épithètes, 1571,
f° 243v° [Gallica, NUMM-50715, PDF_493]
(texte modernisé).

[Voir aussi fleuve et Ga­ronne, Loir, Loire, Marne, Rhin, Rhône, Saône, Sarthe, et Ta­mise ; voir Arne, Éri­dan, Tibre, Vul­turne ; voir Da­nube, Hèbre, Tane ; voir Eu­phrate, Gange, Jour­dain, Nil ; voir Ache­loüs, Éry­manthe, Eu­rote, La­don, Pac­tole, Phase, Xanthe ; voir en­core les fleuves infer­naux Aché­ron, Co­cyte, Lèthe, Phlé­gé­thon, Styx.]


 

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Seine. Pari­sienne, claire, prof­fi­table, fa­meuse, bour­gui­gnonne, fran­çoise, si­nueuse, nour­rice de Pa­ris, four­chue, pois­son­neuse, re­pliee, tor­tue.

La riuiere de Seine vient du duché de Bour­goigne d’vne val­lee qui se trouue à deux traits d’arc pres l’abbaïe Dui­gni à vn quart de lieuë de Bil­li petit vil­lage, à vne lieuë de Chan­ceaus bon bourg, se ren­force dans l’estang de Nouë, puis passe à Chas­til­lon dit sur Seine, & des­cend à Paris, ou elle fait deux isles, apres retourne à sainct Denis, & va à Roüen, & à la Bouille, puis tombe fina­le­ment dans la mer Oceane entre Har­fleu & Hon­fleu.

Maurice de LA PORTE, Les Epithetes, 1571,
f° 243v° [Gallica, NUMM-50715, PDF_493]
(texte original).

[Voir aussi fleuue et Ga­ronne, Loir, Loire, Marne, Rhein, Rhosne, Saone, Sarte, et Ta­mise ; voir Arne, Eri­dan, Tybre, Vul­turne ; voir Da­nube, Hebre, Tane ; voir Eu­phrate, Gange, Iour­dain, Nil ; voir Ache­loys, Ery­manthe, Eu­rote, La­don, Pac­tole, Phase, Xanthe ; voir en­core les fleuves infer­naux Ache­ron, Co­cyte, Lethe, Phle­ge­thon, Styx.]