««« Par­thes »»»

« Par­thus » (latin), « Parthes » ou « Parthe » dans :
Vir­gile
1er siècle av. J.C. [1473]
~ [Ante leves ergo… (Oui on verra plutôt…)
Marot
1532
~ [Doncques plu­tôt…
Pon­toux
1579
~ Plutôt ardra…
La Jessée
1583
~ Les Cerfs légers…
Blan­chon
1583
~ L’Amour, la Mort, le sort…
Ber­thrand
1599
~ [Les Cerfs se nour­ri­ront…

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Parthes. Cau­te­leux, su­perbes, opi­niâtres, faux, cou­ra­geux, vio­lents, men­teurs, fins, sé­di­tieux, las­cifs, se­crets, bel­li­queux, effroyables, scy­thiens ou scy­thiques, puis­sants, fu­rieux, sa­git­taires, fuyards, mar­tiaux, che­va­le­reux.

Les Parthes sont des­cen­dus des Scythes, les­quels ont été si vail­lants et heu­reux en guerre, que s’at­ta­quant aux Romains (jaçoit qu’ils fussent vain­queurs de tout le monde) qui les avaient assail­lis, ils en rap­por­tèrent de grandes et glo­rieuses vic­toires. On leur attri­bue aussi la Monar­chie de l’Orient, comme s’ils eussent par­ta­gé l’Em­pire avec les Romains : Pline affirme encore qu’ils te­naient qua­torze royaumes sous leur juri­dic­tion et obé­is­sance. Ils com­bat­taient à course de che­val, ou en fuyant et dis­si­mu­lant quel­que­fois leur fuite, afin de se ruer sur l’enne­mi, s’il se met­tait aucu­ne­ment en désordre. Ce peuple ne fai­sait cas jadis de l’or ni de l’argent, tou­te­fois ils étaient si sujets à leurs plai­sirs, que la plu­ra­li­té des femmes était entre eux reçue.

Maurice de LA PORTE, Les Épithètes, 1571,
f° 195r° [Gallica, NUMM-50715, PDF_396]
(texte modernisé).

[Voir aussi Turcs ; voir encore Grecs, Nu­mides ou No­mades, Ro­mains et Alle­mands, An­glais, Arabes, Écos­sais, Espa­gnols, Éthio­piens, Flo­ren­tins, Fran­çais, Mores, Na­po­li­tains, Si­ci­liens, Suisses, Vé­ni­tiens.]


 

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Parthes. Cau­te­leus, su­perbes, opi­niastres, faux, cou­ra­geus, vio­lens, men­teurs, fins, se­di­tieus, las­cifs, se­crets, bel­li­queus, effroiables, scy­thiens ou scy­thiques, puis­sans, fu­rieus, sa­git­taires, fuiards, mar­tiaus, che­ua­le­reus.

Les Parthes sont des­cen­dus des Scythes, les­quels ont esté si vail­lans & heu­reus en guerre, que s’atta­quans aux Romains (iaçoit qu’ils fussent vain­queurs de tout le monde) qui les auoient assail­lis, ils en rap­por­terent de grandes & glo­rieuses vic­toires. On leur attri­bue aussi la Monar­chie de l’Orient, comme s’ils eussent par­ta­gé l’Em­pire avec les Romains: Pline afferme encore qu’ils te­noient qua­torze roiaumes soubs leur iuris­dic­tion & obe­is­sance. Ils com­ba­toient à course de che­ual, ou en fuiant & dis­si­mu­lant quelques­fois leur fuite, afin de se ruer sur l’enne­mi, s’il se met­toit aucu­ne­ment en desordre. Ce peuple ne fai­soit cas iadis de l’or ni de l’argent, tou­tes­fois ils estoient si suiets à leurs plai­sirs, que la plu­ra­li­té des femmes estoit entre eux receuë.

Maurice de LA PORTE, Les Epithetes, 1571,
f° 195r° [Gallica, NUMM-50715, PDF_396]
(texte original).

[Voir aussi Turcs ; voir encore Grecs, Nu­mides ou No­mades, Ro­mains et Æthio­piens, Ale­mans, An­glois, Arabes, Escos­sois, Espa­gnols, Flo­ren­tins, Fran­çois, Mores, Na­po­li­tains, Si­ci­liens, Suisses, Ve­ni­tiens.]