««« Hé­lène »»»

« Hélène » ou « Tynda­ris » dans :
Des Autels
1551
~ Jadis d’amour…
Bu­gnyon
1557
~ D’une Junon…

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◊ Tyndaris (la fille de Tyndare) (Bugnyon)
 

Hélène. Belle, grecque, spar­taine, fille de Ju­pin, tyn­da­ride, adul­tère, in­dus­trieuse, lé­dé­anne, mé­né­laïde, in­fâme, las­cive.

Hélène fille de Jupi­ter, ou de Tyn­dare, et de Lède, pour sa grande et incom­pa­rable beau­té, fut de plu­sieurs aimée, et étant fort jeune Thé­sée la ravit, lequel après la remit ès mains de Cas­tor et Pol­lux ses frères, ne lui ayant fait aucun tort. Depuis elle fut mariée à Méné­las Roi des Lacé­dé­mo­niens, et Pâris fils de Priam qui était mer­veil­leu­se­ment beau en devint amou­reux : tel­le­ment qu’à cette occa­sion il alla en Grèce, où il la ravit, pen­dant l’ab­sence de son mari : Ce qui fut cause de la guerre san­glante des Grecs à l’en­contre des Troyens.

Maurice de LA PORTE, Les Épithètes, 1571,
f° 123v° [Gallica, NUMM-50715, PDF_253]
(texte modernisé).

[Hélénine. Beau­té.]

[Voir aussi Cassandre, Iliade, Pyrrhe et Troie.]


 

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Helene. Belle, grecque, spar­taine, fille de Iup­pin, tyn­da­ride, adul­tere, in­dus­trieuse, le­de­anne, me­ne­laide, in­fame, las­ciue.

Helene fille de Iup­pi­ter, ou de Tyn­da­ree, & de Lede, pour sa grande & incom­pa­rable beau­té, fut de plu­sieurs aimee, & estant fort ieune The­see la rauit, lequel apres la remit es mains de Cas­tor & Pol­lux ses freres, ne lui aiant fait aucun tort. Depuis elle fut mariee a Mene­las Roi des Lace­de­mo­niens, & Paris fils de Priam qui estoit mer­ueil­leu­se­ment beau en deuint amou­reus: tel­le­ment qu’a ceste occa­sion il alla en Grece, ou il la rauit, pen­dant l’ab­sence de son mari : Ce qui fut cause de la guerre san­glante des Grecs alen­contre des Troiens.

Maurice de LA PORTE, Les Epithetes, 1571,
f° 123v° [Gallica, NUMM-50715, PDF_253]
(texte original).

[Helenine. Beau­té.]

[Voir aussi Cassandre, Iliade, Pyrrhe et Troie.]