QUe
Gâtine ait tout le chef
jaunissant
De maint citron
et mainte belle
orange,
Que toute odeur
de toute terre
étrange,
Aille partout nos plaines
remplissant.
Le Loir soit
lait,
son
rempart
verdissant,
En un tapis
d’émeraudes
se change,
Et le sablon,
qui dans Braye se range,
D’arènes
d’or
soit partout
blondissant.
Pleuve le ciel des parfums
et des roses,
Soient des grands
vents
les haleines
encloses,
La mer
soit calme,
et l’air
plein de bonheur :
Voici le jour,
que l’enfant
de mon maître,
Naissant au monde,
au monde
a
fait renaître,
La foi
première,
et le premier
honneur.
Que
Gâtine ait.) Ce Sonnet est fait sur la naissance
de Monseigneur le Duc de Beaumont fils
aîné de Monseigneur le Duc de
Vendôme : à laquelle il souhaite,
qu’il n’y ait chose au pays de Vendômois,
qui ne démontre signe de
réjouissance. De
mon maître.) De mon prince.
____
[texte modernisé]
[R]
En ligne le 07/03/10.
Dernière révision le 25/06/13