PLutôt
le bal de tant d’astres
divers
Sera lassé, plutôt la terre et
l’onde,
Et du grand
Tout l’âme
en tout vagabonde
Animera les abîmes
ouverts.
Plutôt les cieux de mer seront
couverts,
Plutôt sans forme ira confus le monde :
Que je sois serf
d’une maîtresse
blonde,
Ou que j’adore une femme
aux yeux
verts.
Car cet œil
brun
qui vint premier éteindre
Le jour
des miens, les sut si bien atteindre,
Qu’autre œil
jamais n’en sera le vainqueur.
Et quand la mort
m’aura la vie
ôtée,
Encor là-bas, je veux aimer l’Idée
De ces beaux yeux
que j’ai fichés au cœur.
PLutôt
le bal de tant d’astres
divers
Sera lassé, plutôt la terre et
l’onde,
Et du grand
Tout l’âme
en tout vagabonde
Animera les abîmes
ouverts.
Plutôt les cieux de
mer
seront couverts,
Plutôt sans forme ira confus le monde :
Que je sois serf
d’une maîtresse
blonde,
Ou que j’adore une femme
aux yeux
verts.
Car cet œil
brun
qui vint premier éteindre
Le jour
des miens, les sut si bien atteindre,
Qu’autre œil
jamais n’en sera le vainqueur.
Et quand la mort
m’aura la vie
ôtée,
Encor là-bas, je veux aimer l’Idée
De ces beaux yeux
que j’ai fichés au cœur.
En ligne le 02/07/07.
Dernière révision le 11/10/12.