PAr
un destin
dedans mon cœur
demeure,
L’œil,
et la main,
et le crin
délié,
Qui m’ont si fort, brûlé,
serré, lié
Qu’ars, pris, lacé, par eux faut que je meure.
Le feu, la
serre, et le rets
à toute heure,
Ardant, pressant, nouant mon amitié,
Occise aux pieds de ma fière
moitié
Font par sa mort
ma vie
être meilleure.
Œil,
main,
et crin,
qui flammez, et gênez,
Et r’enlacez mon cœur,
que vous tenez
Au Labyrint
de votre crêpe
voie :
Hé que ne suis-je Ovide
bien-disant !
Œil
tu serais un bel Astre
luisant,
Main
un beau
lis,
crin
un beau
rets
de soie.
PAr
un destin
dedans mon cœur
demeure,
L’œil,
et la main,
et le crin
délié,
Qui m’ont si fort, brûlé,
serré, lié
Qu’ars, pris, lacé, par eux faut que je meure.
Le feu, la
serre, et le rets
à toute heure,
Ardant, pressant, nouant mon amitié,
Occise aux pieds de ma fière
moitié
Font par sa mort
ma vie
être meilleure.
Œil,
main,
et crin,
qui flammez, et gênez,
Et r’enlacez mon cœur,
que vous tenez
Au Labyrint
de votre crêpe
voie :
Hé que ne suis-je Ovide
bien-disant !
Œil
tu serais un bel Astre
luisant,
Main
un beau
lis,
crin
un beau
rets
de soie.
En ligne le 01/01/05.
Dernière révision le 16/12/11.