anaphore du
démonstratif
(vers 1-7)
Ce
ris
plus
doulx
que l’œuure
d’vne abeille,
Ces
doubles
liz
doublement
argentez,
Ces diamantz
à
double
ranc
plantez
Dans le coral
de sa bouche
vermeille,
Ce
doulx
parler
qui les mourantz esueille,
Ce chant
qui tient mes soucis
enchantez,
Et ces deux cieulx
sur deux astres
antez,
De ma Deesse
annoncent la merueille.
Du
beau
iardin
de son printemps
riant,
Naist vn parfum,
qui mesme l’orient
Embasmeroit de ces
doulces
aleines.
Et de là sort le
charme
d’vne voix,
Qui touts rauiz fait sauteler les
boys,
Planer les montz,
& montaigner les
plaines.
Ce
ris
plus
doulx
que l’œuure
d’vne abeille,
Ces
doubles
liz
doublement
argentez,
Ces diamantz
à
double
ranc
plantez
Dans le coral
de sa bouche
vermeille,
Ce
doulx
parler
qui les mourantz esueille,
Ce chant
qui tient mes soucis
enchantez,
Et ces deux cieulx
sur deux astres
antez,
De ma Deesse
annoncent la merueille.
Du
beau
iardin
de son printemps
riant,
Naist vn parfum,
qui mesme l’orient
Embasmeroit de ces
doulces
aleines.
Et de là sort le
charme
d’vne voix,
Qui touts rauiz fait sauteler les
boys,
Planer les montz,
& montaigner les
plaines.
Version de 1553 en ligne le
03/09/06,
remplacée par celle de 1552 le 25/06/13.
Dernière révision le 02/09/22.