anaphore du
démonstratif
(vers 1-8)
Ce
beau
coral,
ce marbre
qui souspire,
Et cest ébénne
ornement
d’vn sourci,
Et cest albastre
en vouste
racourci,
Et ces zaphirs,
ce iaspe,
& ce porphyre.
Ces
diaments,
ces rubis
qu’vn Zephyre
Tient animez d’vn
souspir
adouci,
Et ces œilletz,
& ces roses
aussi,
Et ce
fin
or,
ou l’or
mesme se mire,
Me sont au
cuœur
en si
profond
esmoy,
Qu’vn autre obiect ne se presente à moy,
Si non le beau
de leur beau
que i’adore:
Et le
plaisir
qui ne se peult passer
De les songer, penser, & repenser,
Songer, penser, & repenser encore.
Ce
beau
coral,
ce marbre
qui souspire,
Et cest ébénne
ornement
d’vn sourci,
Et cest albastre
en vouste
racourci,
Et ces zaphirs,
ce iaspe,
& ce porphyre.
Ces
diaments,
ces rubis
qu’vn Zephyre
Tient animez d’vn
souspir
adouci,
Et ces œilletz,
& ces roses
aussi,
Et ce
fin
or,
ou l’or
mesme se mire,
Me sont au
cuœur
en si
profond
esmoy,
Qu’vn autre obiect ne se presente à moy,
Si non le beau
de leur beau
que i’adore:
Et le
plaisir
qui ne se peult passer
De les songer, penser, & repenser,
Songer, penser, & repenser encore.
En ligne le
31/01/13.
Dernière révision le 26/09/21.