CE
beau
corail,
ce marbre
qui soupire,
Et cet ébène
ornement
d’un sourcil,
Et cet albâtre
en voûte
raccourci,
Et ces saphirs,
ce jaspe,
et ce porphyre.
Ces
diamants,
ces rubis,
qu’un Zéphyre
Tient animés d’un
soupir
adouci,
Et ces œillets,
et ces roses
aussi,
Et ce
fin
or,
où
l’or
même se mire.
Me sont au
cœur
en si
profond
émoi,
Qu’un autre objet ne se présente à moi,
Sinon le beau
de leur beau
que j’adore :
Et le
plaisir
qui ne se peut passer
De les songer, penser, et repenser,
Songer, penser, et repenser encore.
Ce
beau corail.)
Ne dormant, ne veillant, il ne peut penser
en autre chose, qu’aux
singulières beautés de
sa dame.
Ce beau corail.)
Ces lèvres aussi vermeilles que franc corail.
Ce marbre qui soupire.)
Cet estomac blanc comme marbre, parfois
agité d’un
tremblotement doux.
Et cet ébène.)
Ce sourcil noir. Ébène est un bois
odorant, qu’on apporte des Indes, ayant par le
dehors couleur comme de buis : mais fort noir par le
dedans.
Et cet albâtre.)
Ce front blanc comme albâtre.
Et ces saphirs.)
Ces yeux étincelants.
Ce jaspe, et ce porphyre.)
Il signifie la délicate peau de sa dame, au
travers de laquelle apparaissent les veines, comme sur
un jaspe, ou sur un porphyre bien poli.
Qu’un Zéphyre.)
Une soueffleurante haleine.
Et ces œillets.)
Cette vermeille couleur.
Et ce fin or.)
Cette perruque dorée.
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[texte modernisé]
[R]
En ligne le 24/02/13.
Dernière révision le 26/09/21.