À NÉÈRE.
L’Attique n’a pas tant
de miel,
le rivage
d’algues,
Les montagnes
de chênes,
le printemps
de couleurs,
Le
triste
hiver
n’est pas glacé de tant de
gelées,
L’automne
n’enfle de tant de lourdes
grappes,
Il n’y a tant de flèches aux carquois des
Mèdes,
Ni tant d’astres ne brillent quand la
nuit
se tait,
Tant de
poissons
ne nagent dans les
eaux,
Ni l’air
serein
ne porte tant
d’oiseaux,
Ni par l’océan
ne sont remuées tant
d’ondes,
Il n’y a aussi grand nombre de
grains de
sable
en Libye,
Que de soupirs,
que pour toi Néère,
Follement je souffre en un
jour
de douleurs.
À NÉÈRE.
L’Attique n’a pas tant
de miel,
le rivage
d’algues,
Les montagnes
de chênes,
le printemps
de couleurs,
Le
triste
hiver
n’est pas glacé de tant de
gelées,
L’automne
n’enfle de tant de lourdes
grappes,
Il n’y a tant de flèches aux carquois des
Mèdes,
Ni tant d’astres ne brillent quand la
nuit
se tait,
Tant de
poissons
ne nagent dans les
eaux,
Ni l’air
serein
ne porte tant
d’oiseaux,
Ni par l’océan
ne sont remuées tant
d’ondes,
Il n’y a aussi grand nombre de
grains de
sable
en Libye,
Que de soupirs,
que pour toi Néère,
Follement je souffre en un
jour
de douleurs.
En ligne le
04/12/04.
Dernière révision le 02/04/24.