Le
iour,
le mois,
& l’an,
le temps
& la saison,
Aussi l’heure
& le point soient benoits & la place,
Auec le
beau
païs, ou ie receu l’attache
De deux
beaux
yeux,
qui m’ont lié d’vn
fort
chaisnon.
Benoite la premiere &
douce
passion,
Que i’eu’ pour a
l’Amour
me ioindre, & tant se face
Des flesches
& de l’arc,
dont ie sens l’efficace,
Et des plaies
dont va iusqu’au
coeur
l’esguillon.
Benoites soient les
voix,
que i’ay par
resonnance
Viue, nommant madame espars en
abondance:
Et benoits les souspirs,
les pleurs,
& le desir.
Et les
papiers
esquels i’ay fait sa
renommée
Viure, encor soient benoits auecque ma
pensée,
Qui seule estant à elle en autre n’a
plaisir.
Le
iour,
le mois,
& l’an,
le temps
& la ſaiſon,
Außi l’heure
& le point ſoient benoits & la place,
Auec le
beau
païs, ou ie receu
l’attache
De deux
beaux
yeux, qui m’ont
lié d’vn
fort
chaiſnon.
Benoite la premiere &
douce
paßion,
Que i’eu’ pour a
l’Amour
me ioindre, & tant
ſe face
Des fleſches
& de l’arc,
dont ie ſens l’efficace,
Et des plaies
dont va iuſqu’au
coeur
l’eſguillon.
Benoites ſoient les
voix, que i’ay
par
reſonnance
Viue, nommant madame eſpars
en
abondance:
Et benoits les ſouſpirs,
les pleurs,
& le deſir.
Et les
papiers
eſquels i’ay fait
ſa
renommée
Viure, encor ſoient benoits
auecque ma
pensée,
Qui ſeule eſtant à elle en autre n’a
plaiſir.
En ligne le
24/10/05,
versé dans l’anthologie principale le
11/11/18.
Dernière révision le 09/06/24.