Ainsi que
l’œil
qui sur les eaux
s’auance,
Est esblouy, si les flots
se poussans
Il veut conter, ou les feux
paroissans
La nuict
au ciel
en si
belle
ordonnance.
Voulant aussi celebrer la
puissance
De l’Eternel, esperdu ie me sens,
Comme n’estant fourni d’assez de sens,
Pour en toucher d’vn point la conoissance.
Et si ie veux esplucher mes
malheurs,
Plustost auroy-ie espuisé tous les
pleurs
Qu’espand
l’Aurore
en mille matinees.
Si ie ne puis o
Dieu
tes biens
conter:
Tu pourras bien tous mes
maux
surmonter,
Et me benir d’eternelles
annees.
Ainsi que
l’œil
qui sur les eaux
s’auance,
Est esblouy, si les flots
se poussans
Il veut conter, ou les feux
paroissans
La nuict
au ciel
en si
belle
ordonnance.
Voulant aussi celebrer la
puissance
De l’Eternel, esperdu ie me sens,
Comme n’estant fourni d’assez de sens,
Pour en toucher d’vn point la conoissance.
Et si ie veux esplucher mes
malheurs,
Plustost auroy-ie espuisé tous les
pleurs
Qu’espand
l’Aurore
en mille matinees.
Si ie ne puis o
Dieu
tes biens
conter:
Tu pourras bien tous mes
maux
surmonter,
Et me benir d’eternelles
annees.
En ligne le
20/04/08.
Dernière révision le 04/12/21.