Simon GOULART (1543-1628)
Ainsi que l’œil…

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textes de
Gou­lart

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dispo­si­tion du
pré­am­bule
(vers 1 à 4)

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propos :

 

la puissance
de Dieu

 

les malheurs
du pécheur

 

Ainsi que l’œil qui sur les eaux s’avance,
Est ébloui, si les flots se poussant
Il veut compter, ou les feux paraissant
La nuit au ciel en si belle ordonnance.

Voulant aussi célébrer la puissance
De l’Éternel, éperdu je me sens,
Comme n’étant fourni d’assez de sens,
Pour en toucher d’un point la connaissance.

Et si je veux éplucher mes malheurs,
Plutôt aurai-je épuisé tous les pleurs
Qu’épand l’Aurore en mille matinées.

Si je ne puis ô Dieu tes biens compter :
Tu pourras bien tous mes maux surmonter,
Et me bénir d’éternelles années.

On peut cliquer sur certains mots pour voir les épithètes de Maurice de La Porte
 
 

Ainsi que l’œil qui sur les eaux s’avance,
Est ébloui, si les flots se poussant
Il veut compter, ou les feux paraissant
La nuit au ciel en si belle ordonnance.

Voulant aussi célébrer la puissance
De l’Éternel, éperdu je me sens,
Comme n’étant fourni d’assez de sens,
Pour en toucher d’un point la connaissance.

Et si je veux éplucher mes malheurs,
Plutôt aurai-je épuisé tous les pleurs
Qu’épand l’Aurore en mille matinées.

Si je ne puis ô Dieu tes biens compter :
Tu pourras bien tous mes maux surmonter,
Et me bénir d’éternelles années.

 

En ligne le 20/04/08.
Dernière révision le 04/1/21.