Le Nombril. 2.
Pardonne-moi
Nombril,
si ma muse
vn peu
chiche
De ton
celeste
los,
ne decouure à
plain
iour
Les graces,
les beautés,
qu’en ton
obscur
seiour
Le Ciel
a fait pleuuoir d’vn poin largement riche.
Car mon
ame
est ainsi qu’vne
pantoise
biche,
Qui
recuitte
de soif,
aiant pour seul recour
Vn ruisseau
cristalin,
se perd presque en son
cour,
Pour se plonger au fond, où son
espoir
se fiche.
Nombril,
tu es voisin de la fontaine
au lait,
Pour qui ta gentillesse à tout
braue
cœur
plait:
Donques mon cœur
ton cerf
foudroié de ta
flame,
De son
nés
loin-fleurant cette
source
sentant,
D’vn cours
desesperé
se va precipitant,
Pour au fond de ce lait
plonger ma
bouillante
ame.
Le Nombril. 2.
Pardonne-moi
Nombril,
si ma muse
vn peu
chiche
De ton
celeste
los,
ne decouure à
plain
iour
Les graces,
les beautés,
qu’en ton
obscur
seiour
Le Ciel
a fait pleuuoir d’vn poin largement riche.
Car mon
ame
est ainsi qu’vne
pantoise
biche,
Qui
recuitte
de soif,
aiant pour seul recour
Vn ruisseau
cristalin,
se pert presque en son
cour,
Pour se plonger au fond, où son
espoir
se fiche.
Nombril,
tu es voisin de la fontaine
au lait,
Pour qui ta gentillesse à tout
braue
cœur
plait:
Donques mon cœur
ton cerf
foudroié de ta
flame,
De son
nés
loin-fleurant cette
source
sentant,
D’vn cours
desesperé
se va precipitant,
Pour au fond de ce lait
plonger ma
bouillante
ame.
En ligne le
17/05/17.
Dernière révision le 05/08/22.