Joachim BERNIER de LA BROUSSE (v. 1580-1623)
Rien sinon que des vœux…
Poitiers, Julian Thoreau, 1618.
ouvrir sur Gallica : Les Mélanges, f° 336v°.

RIen sinon que des vœux, rien sinon que des flammes,
Ne pousse mon esprit aux pieds de ta grandeur ;
Mon luth que cent procès ont captif dans leurs trames
Pour un si haut sujet est trop manque d’ardeur.

J’aurais plutôt nombré les voiles, et les rames,
Qui du règne liquide éprouvent la roideur ;
De l’Aube, et de Pluton, les couleurs, et les âmes,
Que chanter dignement ta vie, et ta candeur.

Laissons ce beau souci aux âmes que la gloire
Grave de son burin dans le cœur de Mémoire,
Pour avoir fréquenté le mont double-sourcil.

Il te faut un Homère, ô mon second Ulysse,
Et rien ne serviront mes lâches vers ici,
Que d’assurés témoins de mon humble service.

On peut cliquer sur certains mots pour voir les épithètes de Maurice de La Porte
 
 

RIen sinon que des vœux, rien sinon que des flammes,
Ne pousse mon esprit aux pieds de ta grandeur ;
Mon luth que cent procès ont captif dans leurs trames
Pour un si haut sujet est trop manque dardeur.

Jaurais plutôt nombré les voiles, et les rames,
Qui du règne liquide éprouvent la roideur ;
De lAube, et de Pluton, les couleurs, et les âmes,
Que chanter dignement ta vie, et ta candeur.

Laissons ce beau souci aux âmes que la gloire
Grave de son burin dans le cœur de Mémoire,
Pour avoir fréquenté le mont double-sourcil.

Il te faut un Homère, ô mon second Ulysse,
Et rien ne serviront mes lâches vers ici,
Que dassurés témoins de mon humble service.

 

En ligne le 02/01/21.
Dernière révision le 24/08/24.