anaphore
de « ô »
(vers 1-11)
Ô
doux
parler,
dont l’appât
doucereux
Nourrit encor la faim
de ma mémoire,
Ô front,
d’Amour
le Trophée
et la gloire,
Ô ris
sucrés,
ô baisers
savoureux.
Ô
cheveux
d’or,
ô coteaux
plantureux
De lis,
d’œillets,
de Porphyre,
et d’ivoire,
Ô feux
jumeaux
dont le Ciel
me fit boire
À si
longs
traits
le venin
amoureux.
Ô
vermillons,
ô perlettes
encloses,
Ô diamants,
ô lis
pourprés de roses,
Ô chant
qui peux les plus durs émouvoir,
Et dont l’accent dans les
âmes
demeure.
Et dea beautés,
reviendra jamais
l’heure
Qu’entre mes bras
je vous puisse r’avoir ?
Ô
doux
parler,
dont l’appât
doucereux
Nourrit encor la faim
de ma mémoire,
Ô front,
d’Amour
le Trophée
et la gloire,
Ô ris
sucrés,
ô baisers
savoureux.
Ô
cheveux
d’or,
ô coteaux
plantureux
De lis,
d’œillets,
de Porphyre,
et d’ivoire,
Ô feux
jumeaux
dont le Ciel
me fit boire
À si
longs
traits
le venin
amoureux.
Ô
vermillons,
ô perlettes
encloses,
Ô diamants,
ô lis
pourprés de roses,
Ô chant
qui peux les plus durs émouvoir,
Et dont l’accent dans les
âmes
demeure.
Et dea beautés,
reviendra jamais
l’heure
Qu’entre mes bras
je vous puisse r’avoir ?
Version de 1584 en ligne le
21/09/08,
remplacée par celle de 1552 le 09/02/13.
Dernière révision le 10/03/22.