Avec les
lis,
les œillets
mêliés,
N’égalent point le
pourpre
de sa face :
Ni l’or
filé
ses cheveux
ne surpasse,
Ore
tressés
et ore
déliés.
De ses
coraux
en voûte
repliés
Naît le
doux
ris
qui mes soucis
efface :
Et çà et là partout où elle
passe,
Un pré
de fleurs
s’émaille sous ses
pieds.
D’ambre
et de musc
sa bouche
est toute pleine.
Que dirai plus ? J’ai vu dedans la
plaine,
Lorsque plus fort le ciel
voulait tancer,
Cent fois son
œil,
qui des Dieux s’est fait
maître,
De Jupiter
rasséréner la
dextre,
Jà jà courbé pour sa
foudre
élancer.
Avec les
lis,
les œillets
mêliés,
N’égalent point le
pourpre
de sa face :
Ni l’or
filé
ses cheveux
ne surpasse,
Ore
tressés
et ore
déliés.
De ses
coraux
en voûte
repliés
Naît le
doux
ris
qui mes soucis
efface :
Et çà et là partout où elle
passe,
Un pré
de fleurs
s’émaille sous ses
pieds.
D’ambre
et de musc
sa bouche
est toute pleine.
Que dirai plus ? J’ai vu dedans la
plaine,
Lorsque plus fort le ciel
voulait tancer,
Cent fois son
œil,
qui des Dieux s’est fait
maître,
De Jupiter
rasséréner la
dextre,
Jà jà courbé pour sa
foudre
élancer.
En ligne le
20/06/13.
Dernière révision le 10/03/22.