Ni
l’Hiver
refroidi, ni la saison
féconde,
Ni le
cuisant
Été,
ni l’Automne
vineux,
Ni le Ciel
étoilé,
ni les Monts
épineux,
Ni l’Air
tourbillonneux,
ni la Terre
ni l’onde,
Ni tout ce que l’on voit sous
la Machine
ronde,
Ni du
cruel
Amour
les appâts
rapineux,
Ni le nombre infini des
amants
langoureux
Que Caron
va traînant sur la
rive
profonde,
Ne produisent divers, tant de
glas,
tant de fleurs,
Tant d’épis,
tant de fruits,
tant d’Astres,
tant de pleurs,
Tant d’oiseaux,
de poissons,
tant de choses diverses,
Que mon
âme
produit d’ennuis
et de sanglots,
Pour la
fière
beauté
qui consume mes os
Dans les feux
éternels
de mille autres traverses.
Ni
l’Hiver
refroidi, ni la
saison
féconde,
Ni le
cuisant
Été,
ni l’Automne
vineux,
Ni le Ciel
étoilé,
ni les Monts
épineux,
Ni l’Air
tourbillonneux,
ni la Terre
ni l’onde,
Ni tout ce que l’on voit sous
la Machine
ronde,
Ni du
cruel
Amour
les appâts
rapineux,
Ni le nombre infini des
amants
langoureux
Que Caron
va traînant sur la
rive
profonde,
Ne produisent divers,
tant de
glas,
tant de fleurs,
Tant d’épis,
tant de fruits,
tant d’Astres,
tant de pleurs,
Tant d’oiseaux,
de poissons, tant de choses
diverses,
Que mon
âme
produit d’ennuis
et de sanglots,
Pour la
fière
beauté
qui consume mes os
Dans les feux
éternels
de mille autres traverses.
En ligne le
24/05/05.
Dernière révision le 24/02/24.