««« Cha­ron »»»

« vieil nocher » ou « Nocher infer­nal », « Charon » ou « Caron » dans :
Tyard
1555
~ À l’œil bril­lant…
La Bode­rie
1582
~ [Mais qui dira…
Joseph Du Chesne
1584
~ [Ô Lèthe som­meil­leux…
Bi­rague
1585
~ Du vagueux Océan…
Grisel
1599
~ Si vous comp­tez les flots…
Angot
1603
~ Ni l’Hiver refroi­di…

~#~














◊ le « vieil nocher » (Tyard), « le Nocher infer­nal » (Birague)


 

Charon ou Caron. Sty­gien, nau­to­nier infer­nal, sourd, inexo­rable, ba­te­lier, rude, mau­pi­teux, avare, triste, vieil­lard, cras­seux, im­pi­toyable, pas­seur, ren­fro­gné, hi­deux, no­cher enne­mi, hor­rible, fort, ri­gou­reux, pas­sa­ger.

Les poètes feignent que ce Cha­ron passe les âmes au tra­vers d’Aché­ron, Styx, et Co­cyte, qui sont trois fleuves infer­naux.

Maurice de LA PORTE, Les Épithètes, 1571,
f° 55r° [Gallica, NUMM-50715, PDF_116]
(texte modernisé).

[Charon­téan. Nau­tonier ou no­cher.]


 

«««  #  »»»

Charon ou Caron. Sty­gien, nau­ton­nier infer­nal, sourd, inexo­rable, bas­te­lier, rude, mau­pi­teus, auare, triste, vieil­lard, cras­seus, im­pi­toiable, pas­seur, ren­fron­gné, hi­deus, no­cher enne­mi, hor­rible, fort, ri­gou­reus, pas­sa­ger.

Les poetes feignent que ce Cha­ron passe les ames au tra­uers d’Ache­ron, Styx, & Co­cyte, qui sont trois fleuues infer­naus.

Maurice de LA PORTE, Les Epithetes, 1571,
f° 55r° [Gallica, NUMM-50715, PDF_116]
(texte original).

[Charon­tean. Nau­ton­nier ou no­cher.]



 

Liens

* On peut lire l’article CHARON, du Diction­naire de Daremberg et Saglio (1877) sur le site Médi­ter­ra­nées ; ce Diction­naire des Anti­qui­tés grecques et romaines est inté­gra­le­ment acces­sible en mode images et faci­le­ment consul­table sur le site conçu par des ensei­gnants d’histoire de l’Univer­si­té de Toulouse Le Mirail.

* On peut voir Charon, gravure du graveur flamand Philipp Galle (1537-1612), sur une page d’un site suédois consa­cré au musicien Carl Michael Bellman, et parcou­rir la gale­rie consa­crée à Charon sur wiki­media commons (voir en parti­cu­lier Charon traver­sant le Styx de Joachim Patenier (ca. 1520) conser­vé au Prado).

Liens valides au 11/11/19.