disposition du
préambule
(vers
1 à 9)
Ni mes
humides
pleurs,
le Gange,
ni le Rhône,
Ni l’Istre,
ni le Pô,
ni le Tibre
profond,
Ni Tamise,
Éridan,
ni l’Hèbre
à demi
rond,
Ni le Tage, le Nil,
ni le Rhin,
ni Garonne,
Ni l’Elbe, ni Strymon, ni
Tane,
ni la Saône,
Ni Méandre, et
Ladon,
ni l’Inde
vagabond,
Ni Alphé’, ni Tésin, ni
l’Euphrate
fécond,
Ni la Seine,
le Loir,
ni bref le fleuve
d’Orne :
Ni de tout
l’Océan
tous les fleuves
retors,
Pour ma flamme
amortir ne sont pas assez forts,
Tant
âpre
est le brandon
qui me met en furie.
Si qu’en ce
grand
brasier
je ne puis espérer
Que l’ardeur
qu’il me faut jour
et nuit
endurer
Puisse oncques prendre fin, qu’en finissant ma
vie.
Ni mes
humides
pleurs,
le Gange,
ni le Rhône,
Ni l’Istre,
ni le Pô,
ni le Tibre
profond,
Ni Tamise,
Éridan,
ni l’Hèbre
à demi
rond,
Ni le Tage, le Nil,
ni le Rhin,
ni Garonne,
Ni l’Elbe, ni Strymon, ni
Tane,
ni la Saône,
Ni Méandre, et
Ladon,
ni l’Inde
vagabond,
Ni Alphé’, ni Tésin, ni
l’Euphrate
fécond,
Ni la Seine,
le Loir,
ni bref le fleuve
d’Orne :
Ni de tout
l’Océan
tous les fleuves
retors,
Pour ma flamme
amortir ne sont pas assez forts,
Tant
âpre
est le brandon
qui me met en furie.
Si qu’en ce
grand
brasier
je ne puis espérer
Que l’ardeur
qu’il me faut jour
et nuit
endurer
Puisse oncques prendre fin, qu’en finissant ma
vie.
En ligne le
15/12/10.
Dernière révision le 14/05/23.