««« Et­na »»»

« Etne » ou « le mont jette-flamme » dans :
Du Bellay
1549
~ Qui a nom­bré…
Magny
1559
~ [De nuit au ciel n’a tant d’étoiles…
De­saurs
1589
~ Tertre jumeau…
Expil­ly
1596
~ Autant que l’Océan…

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◊ « le mont jette-flamme » (Desaurs)
voir aussi
« Etna » selon
# Proust, 1549.
 

Etne ou Etna. Fumeux, ensou­fré, ardent, mer­veil­leux, sici­lien, brû­lant, épou­van­table, caver­neux, flam­bant ou flam­boyant, vul­ca­nien, haut, feu-vomis­sant, tri­na­crien, dan­ge­reux, étin­ce­lant, sul­fu­ré, vapo­reux, hor­rible, cha­leu­reux.

Le mont Etna vul­gai­re­ment appe­lé Mont­gi­bel, est en Sicile vomis­sant de grosses flammes de feu per­pé­tuel­le­ment. La cause de ce conti­nuel em­bra­se­ment, vient de l’émo­tion des vents aux­quels il est expo­sé, et du soufre qui est interne.

Maurice de LA PORTE, Les Épithètes, 1571,
f° 7v° [Gallica, NUMM-50715, PDF_21]
(texte modernisé).

[Etnéan /-anne /-s. Ardeur, cha­leur, Ence­lade, for­ge­ron, foudre, Géants, Mont­gi­bel, soufre, Vul­cain.]

[Voir aussi Cyclopes et Empé­docle.]


 

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Jean PROUST, 1549.
 

Le mont) C’est la mon­tagne d’Etna, tou­jours ardente à cause de ses veines de soufre. Les poètes feignent que là est la forge du dieu Vul­can. Les autres disent qu’Ence­lade l’un des géants, qui vou­lurent éche­ler le ciel, est fou­droyé là-dessous, et que de son esto­mac sortent les flammes, dont celle mon­tagne sou­lait luire nuit, et jour : on l’ap­pelle main­te­nant Mont­gibel.

Jean PROUST, in DU BELLAY, Recueil de Poésie, 1549,
« Brève exposi­tion de quelques passages poétiques les plus diffi­ciles contenus en cet œuvre », « De l’Ode V », p. 82 [Gallica, NUMM-71119, PDF_83]
(texte modernisé).


 

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Ætne ou Ætna. Fumeus, ensou­phré, ardent, mer­ueil­leus, sici­lien, bru­lant, espou­uan­table, cauer­neus, flam­bant ou flam­boiant, vul­ca­nien, haut, feu-uomis­sant, tri­na­crien, dan­ge­reus, estin­ce­lant, sul­phu­ré, vapou­reus, hor­rible, cha­leu­reus.

Le mont Ætna vul­gai­rement appel­lé Mont­gi­bel, est en Sicile vomis­sant de grosses flammes de feu per­pe­tuel­le­ment. La cause de ce conti­nuel em­bra­ze­ment, vient de l’emo­tion des vens aus­quels il est expo­sé, & du soulphre qui est interne.

Maurice de LA PORTE, Les Epithetes, 1571,
f° 7v° [Gallica, NUMM-50715, PDF_21]
(texte original).

[Ætnean /-anne /-s. Ardeur, cha­leur, Ence­lade, for­ge­ron, foudre, Geans, Mont­gi­bel, soulfre, Vul­can.]

[Voir aussi Cyclopes et Empe­docle.]



 

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Ian PROUST, 1549.
 

Le mont) C’est la mon­taigne d’Ætna, tous­iours ardente à cause de ses ueines de soulphre. Les poëtes feignent que là est la forge du dieu Vulcan. Les autres disent qu’Ence­lade l’un des gëans, qui uou­lurent esches­ler le ciel, est fou­droyé la des­soubz, & que de son esto­mac sortent les flammes, dont celle mon­taigne sou­loit luyre nuict, & iour: on l’ap­pelle main­te­nant Mont­gi­bel.

Ian PROUST, in DU BELLAY, Recueil de Poesie, 1549,
« Brieue expo­si­tion de quelques passaiges poëtiques les plus diffi­ciles contenuz en cet œuure », « De l’Ode V », p. 82 [Gallica, NUMM-71119, PDF_83]
(texte original).