Les Épithètes
de Maurice de La Porte (1571)
««« Afri­que »»»

« Afrique » dans :
Ron­sard
1553
~ Avec les fleurs…
1556
~ Le printemps n’a point…
Du Bellay
1558
~ Sur la croupe d’un mont…
Des­portes
1573
~ Quel feu par les vents ani­mé…
Saint-Gelais
1574 [1873]
~ Il n’est point tant…
Robert Gar­nier
1579
~ [Que bien vrai le chantre sa­cré…
La Jessée
1583
~ Qu’on nombre l’Ost…
Pontay­me­ri
1594
~ [Plutôt je nom­bre­rais…

~#~














voir aussi
« Afrique » selon
# Proust, 1549.
 

Afrique. Sa­blon­neuse, al­té­rée, mons­trueuse, fer­tile, vague, ar­dente, nour­ri­cière de monstres, in­ha­bi­table, spa­cieuse.

L’Afrique est une des trois prin­ci­pales par­ties du monde, ain­si nom­mée (comme dit Josèphe) d’Afer fils d’Abra­ham qui la conquit. Elle est fort fer­tile ès lieux où elle est habi­tée, mais la plus grande part ne l’est point, et est ou cou­verte de sablons sté­riles, ou déserte à cause de la situa­tion du ciel, ou des bêtes nui­santes dont il y en a grand nombre.

Maurice de LA PORTE, Les Épithètes, 1571,
ff. 7v°-8r° [Gallica, NUMM-50715, PDF_21_22]
(texte modernisé).

[Africain /-aine /-s. Bête, dé­sert, fère, léo­pard, Li­bye, lion, lynx, monstre, Mores, Nu­mides ou No­mades, Sci­pion, tigre.]

[Dompteur d’Afrique. Sci­pion.]

[Voir aussi Égypte, Nil, Nu­mi­die, Tyr et aronde ou aron­delle, Gor­gone ; voir en­core Asie, Europe.]


 

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Jean PROUST, 1549.
 

LAfrique tierce par­tie du monde est abon­dante en mines d’or, et d’argent, et en toutes choses pré­cieuses, et aro­ma­tiques. Le com­mun pro­verbe dit que l’Afrique apporte tou­jours quelque chose de nou­veau.

Jean PROUST, in DU BELLAY, Recueil de Poésie, 1549,
« Brève exposi­tion de quelques passages poétiques les plus diffi­ciles contenus en cet œuvre », « De l’Ode VIII », p. 85 [Gallica, NUMM-71119, PDF_86]
(texte modernisé).


 

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Affrique. Sa­blon­neuse, al­te­ree, mons­trueuse, fer­tile, vague, ar­dente, nour­ri­ciere de monstres, in­ha­bi­table, spa­tieuse.

L’Affrique est vne des trois prin­ci­pales par­ties du monde, ain­si nom­mee (comme dict Iosephe) d’Afer fils d’Abra­ham qui la conquit. Elle est fort fer­tile es lieux où elle est habi­tee, mais la plus­grand’part ne l’est point, & est ou cou­uerte de sablons ste­riles, ou deserte à cause de la situa­tion du ciel, ou des bestes nui­santes dont il i en a grand nombre.

Maurice de LA PORTE, Les Epithetes, 1571,
ff. 7v°-8r° [Gallica, NUMM-50715, PDF_21_22]
(texte original).

[Affricain [+affriquain] /-aine /-s. Beste, de­sert, fere, leo­pard, Li­bye, lion, lynce, monstre, Mores, Nu­mides ou No­mades, Sci­pion, tigre.]

[Domteur d’Affrique. Sci­pion.]

[Voir aussi Ægipte, Nil, Nu­mi­die, Tyr et aronde ou aron­delle, Gor­gonne ; voir en­core Asie, Europe.]



 

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Ian PROUST, 1549.
 

LAfrique tierce partie du monde est abun­dante en mines d’or, & d’argent, & en toutes choses pre­cieuses, & aro­ma­tiques. Le com­mun pro­uerbe dict que l’Afrique apporte tous­iours quelque chose de nou­ueau.

Ian PROUST, in DU BELLAY, Recueil de Poesie, 1549,
« Brieue expo­si­tion de quelques passaiges poëtiques les plus diffi­ciles contenuz en cet œuure », « De l’Ode VIII », p. 85 [Gallica, NUMM-71119, PDF_86]
(texte original).