««« sou­fre »»»

« soufre » dans :
Salel
1540
~ D’où vient ceci ?…
Jamyn
1575
~ Tant de feux aux car­fours…
Certon
1620
~ L’épou­van­table plant…

~#~














 

Soufre. Ardent, si­ci­lien, chaud, ami du foudre, bi­tu­mi­neux, pé­til­lant, vif, azu­ré, fu­meux, puant, mi­né­ral, sec, etné­an, gras, sub­til, noir­cis­sant.

On trouve du Soufre de diverses cou­leurs : Car il y en a de vert, de jaune, de cen­dré, et de pâle. Quant au Soufre vif et natu­rel, il est cen­dré en dehors, et jau­nâtre en dedans, quand on le rompt, et est relui­sant comme les vers qui luisent la nuit, et se trouve ès mines du Soufre arti­fi­ciel.

Maurice de LA PORTE, Les Épithètes, 1571,
ff. 250v°-251r° [Gallica, NUMM-50715, PDF_507_508]
(texte modernisé).

[Ami du soufre. Flam­beau.]

[Ensou­fré /-ée. Ca­non, Etna, foudre, fu­mée, ha­que­bute ou ar­que­buse, mine ou mi­nière, Plu­ton, sal­pêtre, terre, ton­nerre.]

[Soufré. Mont­gi­bel.]

[Sulfu­ré /-ée. Cha­leur, Etna, four­naise, fu­mée, mine ou mi­nière, Mont­gi­bel.]

[Sulfu­reux. Foudre.]

[Voir aussi cinabre.]


 

«««  #  »»»

Souffre ou Soulfre. Ardent, si­ci­lien, chaud, ami du foudre, bi­tu­mi­neus, pe­til­lant, vif, azu­ré, fu­meus, puant, mi­ne­ral, sec, ætne­an, gras, sub­til, noir­cis­sant.

On trouue du Souffre de diuerses cou­leurs : Car il y en a de verd, de iaune, de cen­dré, & de palle. Quand au Souffre vif & natu­rel, il est cen­dré en dehors, & iau­nastre en dedans, quand on le rompt, & est relui­sant comme les vers qui luisent la nuit, & se trouue és mines du Souffre arti­fi­ciel.

Maurice de LA PORTE, Les Epithetes, 1571,
ff. 250v°-251r° [Gallica, NUMM-50715, PDF_507_508]
(texte original).

[Ami du souphre. Flam­beau.]

[Ensou­phré [+ensouf­fré] /-ee. Ætna, ca­non, foudre, fu­mee, ha­que­bute ou har­que­buze, mine ou mi­niere, Plu­ton, sal­petre, terre, ton­nerre.]

[Souphré. Mont­gi­bel.]

[Sulphu­ré /-ee. Ætna, four­naise, fu­mee, cha­leur, mine ou mi­niere, Mont­gi­bel.]

[Sulphu­reus. Foudre.]

[Voir aussi cinabre.]