Depuis le
temps
qu’Amour
par les traits
de vos yeux
(Beaux
Soleils
dont l’ardeur
m’enflamme et m’illumine,)
Me vint ranger sous vous, et que
l’ardeur
divine
Du feu
qu’ils vont pleuvant me rendit amoureux :
J’ai versé plus de
pleurs
et fait jusques aux
Cieux
Voler plus de soupirs
par ma bouche
pourprine,
J’ai senti plus de
feux
au fond de ma poitrine,
Qu’un bois
n’a de feuillage
au temps
plus
gracieux.
Mais je n’ai pu pourtant
par soupirs
et par larmes
Fléchir votre
rigueur :
c’étaient trop
faibles
armes.
Las ! aussi, c’est pourquoi je me plains si souvent.
Et crois qui si
Vulcain,
Neptune,
Amour,
Éole
Avaient perdu le feu,
l’eau,
les traits,
et le vent,
Ils les pourraient ravoir du seul
mal
qui m’affole.
Depuis le
temps
qu’Amour
par les traits
de vos yeux
(Beaux
Soleils
dont l’ardeur
m’enflamme et
m’illumine,)
Me vint ranger sous vous, et que
l’ardeur
divine
Du feu
qu’ils vont pleuvant me rendit amoureux :
J’ai versé plus de
pleurs
et fait jusques aux
Cieux
Voler plus de soupirs
par ma bouche
pourprine,
J’ai senti plus de
feux
au fond de ma poitrine,
Qu’un bois
n’a de feuillage
au temps
plus
gracieux.
Mais je n’ai pu pourtant
par soupirs
et par larmes
Fléchir votre
rigueur :
c’étaient trop
faibles
armes.
Las ! aussi, c’est pourquoi je me plains si souvent.
Et crois qui si
Vulcain,
Neptune,
Amour,
Éole
Avaient perdu le feu,
l’eau,
les traits,
et le vent,
Ils les pourraient ravoir du seul
mal
qui m’affole.
En ligne le
15/08/23.
Dernière révision le 15/08/23.