Simon GOULART (1543-1628)
Ni le plaisant palais…

Ni le plaisant palais, ni le bannissement,
Ni l’honneur doucereux, ni la vie servile,
Ni l’or éblouissant, ni la disette vile,
Ni vivre en délicat, ni vivre pauvrement ;

Ni se voir allié en lieu bien hautement,
Ni se voir abaissé voire en lointaine ville,
Ni du monde la paix, ni la guerre civile,
Ni gracieux accueil, ni rude traitement ;

Ni l’amour des amis, ni des parents la haine,
Ni le bras des méchants, ni leur flatterie vaine,
Ni le fer aiguisé, ni le feu dévorant,

Ni la cruelle mort, ni d’enfer la puissance,
N’ôteront de mon cœur, de Dieu la souvenance,
Ni ne l’empêcheront de m’être secourant.

On peut cliquer sur certains mots pour voir les épithètes de Maurice de La Porte
 
 

Ni le plaisant palais, ni le bannissement,
Ni l’honneur doucereux, ni la vie servile,
Ni l’or éblouissant, ni la disette vile,
Ni vivre en délicat, ni vivre pauvrement ;

Ni se voir allié en lieu bien hautement,
Ni se voir abaissé voire en lointaine ville,
Ni du monde la paix, ni la guerre civile,
Ni gracieux accueil, ni rude traitement ;

Ni l’amour des amis, ni des parents la haine,
Ni le bras des méchants, ni leur flatterie vaine,
Ni le fer aiguisé, ni le feu dévorant,

Ni la cruelle mort, ni d’enfer la puissance,
N’ôteront de mon cœur, de Dieu la souvenance,
Ni ne l’empêcheront de m’être secourant.

 

En ligne le 15/05/10.
Dernière révision le 03/03/24.