anaphore du
démonstratif
(vers 1-11)
Ces
feus
iumeaus
qui sechent mon orage,
Ces frizons d’or
où ie suis
arété,
Ce mont
d’yuoire,
où de ma liberté
Le conquerant fait de ses
traîs
hommage.
Ces
arcs
d’hebeine
où campe ce volage,
Ces vermillons, dont ie suis enchanté
Qui mon panser,
doucemant
agité,
Sans rezistance
élognent du
riuage.
Ces
diamants
plantez sur des rubis
Tous plains de musc,
ces rozes,
& ces lys
Entr’épanis de cent
graces
parfaittes:
Ces
flos
de lait,
par ondes
agitez,
Flambent de méme auecques les
beautez,
Que fait Diane
auecque les planettes.
Ces
feus
iumeaus
qui sechent mon orage,
Ces frizons d’or
où ie suis
arété,
Ce mont
d’yuoire,
où de ma liberté
Le conquerant fait de ses
traîs
hommage.
Ces
arcs
d’hebeine
où campe ce volage,
Ces vermillons, dont ie suis enchanté
Qui mon panser,
doucemant
agité,
Sans rezistance
élognent du
riuage.
Ces
diamants
plantez sur des rubis
Tous plains de musc,
ces rozes,
& ces lys
Entr’épanis de cent
graces
parfaittes:
Ces
flos
de lait,
par ondes
agitez,
Flambent de méme auecques les
beautez,
Que fait Diane
auecque les planettes.
En ligne le
18/10/09.
Dernière révision le 16/10/22.