Tu t’en allois desia,
nuict
à la
brune
tresse,
Et l’Aube
se leuoit parmy le Ciel
serein,
Lors que le
bon
Morphee,
dessous vn songe
vain,
Vint mettre à mon costé ma
cruelle
maistresse.
Mon
Dieu,
que i’estoy plein de
ioye
&
d’allegresse!
Ie luy baisoy les yeux,
& la bouche,
& le sein,
Puis, à mes
chauds
desirs
ayant lasché le
frein,
Hardy ie me vangeoy de sa
longue
rudesse.
Quels
propos
se tenoyent à
l’heure
entre nous deux!
Quels
doux
embrassemens !
quels baisers
sauoureux!
C’estoient les
vrais
plaisirs
qu’Amour
en deux assemble.
Je ne connoissoy plus ny
crainte,
ny desdain,
Mais, ô
leger
moment !
ie perdy tout soudain
Mon songe,
mon plaisir,
& ma Maistresse
ensemble.
Tu t’en allois desia,
nuict
à la
brune
tresse,
Et l’Aube
se leuoit parmy le Ciel
serein,
Lors que le
bon
Morphee,
dessous vn songe
vain,
Vint mettre à mon costé ma
cruelle
maistresse.
Mon
Dieu,
que i’estoy plein de
ioye
&
d’allegresse!
Ie luy baisoy les yeux,
& la bouche,
& le sein,
Puis, à mes
chauds
desirs
ayant lasché le
frein,
Hardy ie me vangeoy de sa
longue
rudesse.
Quels
propos
se tenoyent à
l’heure
entre nous deux!
Quels
doux
embrassemens !
quels baisers
sauoureux!
C’estoient les
vrais
plaisirs
qu’Amour
en deux assemble.
Je ne connoissoy plus ny
crainte,
ny desdain,
Mais, ô
leger
moment !
ie perdy tout soudain
Mon songe,
mon plaisir,
& ma Maistresse
ensemble.
En ligne le
03/05/18.
Dernière révision le 18/06/23.