P
I’Estois
lassé
sous vn arbre
estendu,
Ne songeant rien, Florine, qu’en ta
grace ;
Le sommeil
vient, met sa
main
sur ma face :
Tout aussi tost i’ay ton
ris
entendu.
Hé, que de
ioye
& de bien
m’a rendu
Ce doux
esclat. Ie m’esueille, i’embrasse
Autour de moy : mais ie deuins tout
glace,
Ne trouuant rien de mon
bien
attendu.
Ie cherche en vain, en vain ie me
tourmente,
En vain en l’air
ie m’escrie & lamente,
Rien qu’vne
Echo
ne redonne ma voix.
Helas, mon
bien
n’est donc rien que
mensonge !
Helas, mon heur ne me vient donc
qu’en songe !
En rien aussi desormais ie m’en vais.
P
I’Eſtois
laſſé
ſous vn arbre
eſtendu,
Ne ſongeant rien,
Florine,
qu’en ta
grace ;
Le ſommeil
vient, met ſa
main
ſur ma face :
Tout außi toſt i’ay
ton ris
entendu.
Hé,
que de ioye
& de bien
m’a rendu
Ce doux
eſclat. Ie m’eſueille, i’embraſſe
Autour de moy : mais ie deuins tout
glace,
Ne trouuant rien de mon
bien
attendu.
Ie cherche en vain,
en vain ie me tourmente,
En vain en l’air
ie m’eſcrie
& lamente,
Rien qu’vne
Echo
ne redonne ma voix.
Helas,
mon bien
n’eſt donc rien
que menſonge !
Helas, mon heur ne me vient
donc qu’en
ſonge !
En rien außi deſormais ie m’en
vais.
En ligne le
28/02/22.
Dernière révision le 24/08/24.